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samedi 18 octobre 2008

Women's Forum 2008 : j'y étais !

Je m’y étais déjà rendue en 2006 sacrifiant un RTT. Cette année, par contre, j'y étais invitée au nom de Tout pour elles 8-) . Juste une journée, vendredi, parce que se payer trois nuits d’hôtels à Deauville, ce n’est pas vraiment à ma portée. Et puis, je me suis dit que cela suffirait. Et bien, non. C’était bien trop court. J’ai l’impression d’avoir passé ma journée à zapper et à courir. Le programme était si riche, les sujets plus intéressants les uns que les autres, que le choix en devenait cornélien.

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mercredi 15 octobre 2008

Crise financière : les femmes auraient-elles pu l'éviter ?

bourse La débâcle des marchés financiers, les parachutes dorés, les milliards trouvés pour sauver les banques… On nous en rabat les oreilles dans tous les journaux. Mais avez-vous entendu ces quelques voix (ici en particulier) se demandant si le monde aurait tourné plus rond avec des femmes à la tête des établissements financiers ?

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mercredi 8 octobre 2008

Le MLF a 40 ans. Et après ?

generation_MLF J’y vais ? J’y vais pas à cette conférence de presse ? J’avoue avoir hésité. Parce que le MLF… Un peu trop militant, voire extrémiste, à mon goût. Mais il y a l'héritage, les combats, la "cause", ces 40 ans de lutte pour l’égalité. Il y a surtout Antoinette Fouque, ce bout de femme de 70 ans, psychanalyste, éditrice, ancienne député européenne, avec son accent rocailleux, son engagement, son parcours. C’était l’occasion ou jamais !

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dimanche 28 septembre 2008

Thérèse au placard

thereseauplacard Qu’est-ce que j’ai ri en lisant ce livre !!! Et pourtant, à voir le titre, on pourrait s’attendre au récit très cafardeux d’une placardisée, vous savez, ces salariés que l’on met au rancart, isolés dans un bureau, payés à ne rien faire.
Et bien pas du tout !

Le placard n'est qu'un prétexte pour que Thérèse l’héroïne se remémore les "plus chouettes moments de sa carrière de winneuse". De sacrés moments, très hauts en couleur, émaillées de situations et de personnages très caricaturaux mais si familiers. Il y a là Roger, le légionnaire laotien chargé du séminaire de cohésion (team building) à Régina en Guyane, Brandon le boulet que l’on tente de refiler à un autre service, Martine la secrétaire cobaye d’une méthode sur la prise d’initiative, Jean-Seb le syndicaliste corse qui séquestre l’équipe dirigeante, Peter, le consultant aux anglicismes et aux allures de videur, Bertille, le médecin qui propose une cure de désintoxication au Blue Berry, Gerda, la coach allemande…

chirstine_lorimy J'avoue que cette Thérèse m’a intriguée. J’ai donc cherché à joindre l’auteure (merci pour la réactivité de l’attachée de presse !) Et - oh surprise ! - Christine Lorimy est… directrice de la stratégie et du marketing à La Poste ! Je vous rassure tout de suite : elle n’est pas placardisée. "Par contre, tout ce que je raconte dans le livre est vrai de A à Z" m’a-t-elle confirmée. Très volubile, accro de l’écriture depuis toujours "ça doit être médical !", cette quadra, maman de deux enfants, est une fervente adepte de l’autodérision. "On peut faire très sérieusement son travail tout en ne se prenant pas au sérieux. L’humour permet d’avoir un propos politique, de dénoncer, de prendre du recul tout en étant dans le système."

Et le système, Christine connait bien. Depuis sa sortie de l’Institut commercial de Nancy, elle s’est frottée à l’univers anglo-saxon de la vente, évoluant dans le secteur des aliments pour chiens, des céréales pour les jeunes, des couches-culottes pour bébés et incontinents, avant de se faire "chasser" à 32 ans pour rejoindre la direction générale de La Poste. Pendant toutes ces années, elle a observé et noté les travers du monde de l’entreprise pour finalement les révéler dans Thérèse. Et comme si cela ne suffisait pas, Christine met en scène ses chroniques dans des entreprises et des soirées privées. Ces sketchs sont même très prisés par les militaires, parait-il. Oui parce que l'auteure a aussi été auditrice à l’IHEDN, l'institut des hautes études de la défense nationale, et est réserviste de la Marine nationale. Ca créé forcément des liens et peut-être d'autres "quadr’aventures" pour Thérèse alias Christine...

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samedi 6 septembre 2008

Cigale et fourmi !

Paraît que les femmes ont un drôle de rapport avec l’argent. Elles économisent au lieu d’investir. D’un autre côté, elles ont l’image du panier percé et avouent être souvent en découvert. Le banquier leur fait peur, elles ne savent pas du tout gérer leur argent, ni le faire fructifier, préférant laisser Monsieur s’en occuper. Leur salaire est encore considéré comme un revenu d’appoint pour le couple. Et lorsqu’elles gagnent beaucoup, elles culpabilisent. Sans oublier que pour négocier un devis avec un client, un salaire avec un recruteur ou une augmentation avec un chef, c’est la bérézina !

touteslesfemmesmeritentdetreriches La psychothérapeute Colette Dowling est sans doute l'une des premières en 1999 à avoir dénoncé cette ambivalence dans Le complexe de Cendrillon. Plus près de nous, en 2006, la journaliste Alix Foriel a tenté d’intéresser les femmes à l’épargne, à la Bourse et à l’immobilier dans un guide très bien fait, L’argent est une affaire de femmes. Je ne sais pas si ce livre a marché, mais si le sujet vous intéresse, Alix Foriel prodigue aussi de judicieux conseils sur Terrafemina. Toujours en 2006, Lois P. Frankel avec Ces filles sympas complexées par l’argent pointe du doigt les 75 erreurs (!!!) commises par les femmes et qui freinent leur autonomie financière. Enfin, dernier-né sur cette thématique, Toutes les femmes méritent d’être riches de Olivier Seban, sorti fin août dernier, annoncé comme un best-seller et qui rendra sans doute riche son auteur, un coach financier, déjà millionnaire !

Moi ce qui me rassure, c’est que selon ce sondage daté d’il y a deux ans, les complexes et les préjugés autour des femmes et de l’argent volent en éclat avec les jeunes générations. Tant mieux !

Bon, je vous laisse. Faut que je fasse mes comptes. Je sais déjà que la fin du mois va être un peu juste. C’est mon banquier qui va être content...

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