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vendredi 3 avril 2009

Tout pour elles a trois ans

3ansTPE Il parait que c’est vieux pour un blog. Pas si sûre… ;-)

Pour rappel, lors du premier anniversaire, je vous avais énuméré toutes les questions que l’on me posait régulièrement sur ce blog. Et qui sont d’ailleurs toujours d’actualité, avec LA question récurrente : "Tu y passes combien de temps ?"

Pour les deux ans, je vous avais raconté tout ce que ce blog avait changé dans ma vie. Et la liste s’est bien allongée, surtout en matière de sollicitations diverses et variées : médias, politiques, réseaux de femmes, sorties en tout genre…

Et les trois ans alors ? Comment vais-je vous en parler ? Et bien, j’aurais bien voulu qu’ils coïncident avec une nouvelle que je suis impatiente de vous faire partager depuis fin novembre 2008. Mais je ne peux toujours rien vous dire :-( parce que le "projet" (appelons-le ainsi) n’est pas encore tout à fait finalisé. Désolée pour tous ces mystères. Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais déjà crié sur tous les toits. Mais là, "on" me demande encore un peu de patienter…

Alors ce troisième anniversaire, je vous propose de l’aborder un peu comme… disons… une date de transition. J’ai lu ici que pour un enfant, avoir trois ans, cela représentait une "période charnière", voire même "une sorte de majorité". Et comme mon blog, c’est aussi un peu mon "bébé" et que vous en êtes tous un peu les marraines (et les parrains) ;-)

Merci donc à vous qui accompagnez fidèlement sa croissance depuis 2006, le nourrissez de vos visites et de vos commentaires, toujours plus nombreux. Merci aussi aux 930 facebookien(ne)s qui ont rejoint le groupe "Tout pour elles" à ce jour. Va-t-il atteindre les 1 000 d'ici cet été ??? Merci enfin, à toutes celles qui m'écrivent personnellement pour me confier leurs angoisses, leurs espoirs, leurs envies, pour me demander conseils, me souffler des idées d'articles ou juste me donner de leurs nouvelles. Je vous adore...

(et puis un bisou spécial à Jeannie pour cette si jolie illustration ;-)

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lundi 30 mars 2009

Madame le président de Manpower France

La féminisation des noms de métiers et de fonctions me tient à coeur. J'en ai déjà parlé ici et vous avez été nombreuses à donner votre avis sur le sujet. Vous allez trouver que je fais ma "militante" mais avouez tout de même que là... !!!




"Rendre invisible dans le vocabulaire l’accession des femmes à de nouvelles fonctions, c’est une façon de la nier" Benoîte Groult.

EDIT du 2 avril : à lire sur le même sujet, l'excellent article de Yves sur Tout pour changer

EDIT du 4 avril : Madame le Président - à moins que ce ne soit son service de com - a supprimé le commentaire que j'avais laissé sur son blog hier matin. Il était resté en ligne toute la journée et pouf, ce matin, il avait disparu ! Je lui avais juste demandé de s'expliquer sur le choix très masculin de son titre. Apparemment, cela semble un détail pour elle, pardon pour lui ;-)

EDIT du 7 avril : Formidable !!! Françoise Gri a décidé de revoir sa position !!!

"(...) ayant fait l’essentiel de ma carrière dans des sociétés internationales, où ces questions de force symbolique de genre grammatical n’existent pas, je n’imaginais pas soulever tant d’interrogations, et parfois même de récriminations… Cependant, il me semble aujourd’hui plus simple et plus normal d’entendre ce que les uns et les autres me disent : je vais donc modifier ce « Président » en « Présidente ».
Et tant pis pour l’Académie !
Et tant mieux pour la cause des femmes, si cela peut y participer !"
L'intégralité de la réaction de Madame La Présidente est à lire dans son billet "Débat de genre"

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samedi 10 janvier 2009

Si elles avaient le pouvoir…

siellesavaientlepouvoir C’est le titre d’un livre que j’ai littéralement dévoré et redévoré. L’auteure, Isabelle Germain, une amie journaliste, co-présidente de l’AFJ et animatrice de l’excellent blog Du rose dans le gris, démontre avec talent – et bien sûr preuves à l’appui – la difficile ascension des femmes vers des sommets où elles brillent par leur absence. Que ce soit dans les lieux de décision politiques, économiques, médiatiques, intellectuels, l’auteure décrypte les freins "discrets et sournois" qui laissent les femmes au pied des montagnes. A quand un partage du pouvoir équitable et juste ? Et qu’est-ce que cela changerait ? Quelques éléments de réponses dans cette - longue mais passionnante - interview que m’a gentiment accordée Isabelle (encore merci à toi !).

  • A première vue, le mot "pouvoir" peut être ambigu. Que sous-entends-tu par ce terme ?

Le pouvoir dont je parle est celui qui consiste à prendre part ou à influencer très fortement les décisions qui gouvernent la vie de la cité. Les femmes sont absentes ou très faiblement représentées dans les lieux de décision. Si l’on examine la crise actuelle : combien de femmes interviennent dans les décisions concernant le chômage partiel et l’avalanche de plans sociaux qui s’annonce ? Quelle place ont-elles pour proposer des solutions alternatives ? Et je ne parle pas du délire collectif qui a conduit au krach…

  • Si les femmes avaient le pouvoir politique, la société en général s’en porterait-elle vraiment mieux ?

isabellegermain Mon propos n’est pas de dire qu’il ferait soleil tous les jours si les femmes avaient le pouvoir. Et la question n’est pas de savoir si elles feraient mieux ou moins bien que les hommes. D’ailleurs au nom de quoi devraient-elles faire mieux qu’eux ? Mais, lorsque les femmes ont du pouvoir, le champ du politique s’élargit. Des sujets qui échappent aux hommes deviennent des sujets politiques. C’est vrai dans les pays du nord qui ont de véritables politiques de conciliation des temps de vie familiale et vie professionnelle pour les deux sexes alors qu’en France cette question de conciliation ne dispose que de très faibles moyens.
Chez nous, nombre de sujets échappent à la politique. Un exemple : une loi oblige les municipalités à créer un nombre de place de parking proportionnel au nombre de logements. Mais aucune loi n’oblige les municipalités à créer un nombre de places en crèche proportionnel au nombre de logement. 2/3 des personnes qui se déplacent en voiture sont des hommes. Mais qui gère les questions de garde d’enfant ? Pourquoi cette question n’est-elle pas à l’ordre du jour de la politique ? Tant que les femmes sont minoritaires dans les lieux de pouvoir, elles n’ont pas d’autre choix, pour être acceptées, que de se comporter comme les hommes et de faire oublier leur différence. Et les priorités politiques restent celles qui concernent les hommes.

  • Selon certaines études (comme celle-ci), la rentabilité des entreprises se porterait bien mieux si les femmes étaient aux manettes. Pourquoi cet argument ne convainc-t-il pas les dirigeants ?

Ce n’est pas une supputation, c’est un fait : la rentabilité de ces entreprises est meilleure quand la direction est partagée entre hommes et femmes. A tel point qu’en Finlande, deux banques ont lancé une obligation bancaire investie dans des entreprises sélectionnées pour leur forte rentabilité et la proportion de femmes y occupant des postes à responsabilité.
Sous nos latitudes moins paritaires, ces constats ne suscitent qu’indifférence. Les patrons se désolent (ou font mine de se désoler) de ne pas trouver de femmes aux niveaux permettant d’accéder aux postes de dirigeants. Mais ils ne se donnent pas les moyens de les faire progresser. Les femmes sont bloquées dans leur ascension professionnelle avant d’arriver aux postes de dirigeants. Les freins sont aujourd’hui connus et les moyens de les lever aussi.
Sans politique volontariste énergique, impossible de leur permettre l’accès aux plus hautes fonctions.

  • Comment expliques-tu que les femmes ne se bousculent pas pour accéder au pouvoir ? Sont-elles effrayées, réticentes ? En ont-elles seulement vraiment envie ?

De même que certains hommes, certaines femmes ont envie du pouvoir et d’autres non. Mais pour eux, le mot réussite signifie avant tout réussite professionnelle alors que pour les femmes c’est un équilibre entre plusieurs sources d’épanouissement. Quand, pour réussir professionnellement, les sacrifices familiaux exigés sont trop lourds, elles déposent parfois les armes.
Et puis, l’éducation que nous recevons pousse probablement davantage les hommes vers le pouvoir. Les femmes aujourd’hui encore sont atteintes du "complexe de Cendrillon" pour reprendre le titre d’un ouvrage de Colette Dowling. Dans les contes de fée qu’on leur lit et, plus largement, dans l’éducation qu’elles reçoivent elles apprennent à attendre le prince, puis l’homme, puis le patron, puis la promotion… Les garçons, eux apprennent à tuer les méchants et à conquérir le monde. Lesquels sont les mieux préparés pour diriger ?

  • Pourquoi les lois ne suffisent-elles pas pour assurer la parité professionnelle ?

La vie professionnelle est faite de règles écrites et de règles non écrites. Si on s’en tenait aux règles écrites, la parité aurait quelque chance d’aboutir. Parmi les règles non écrites, il y a le réseautage. Les hommes se retrouvent dans des clubs de fumeurs de cigares, de buveurs de bière, de rugby, au café, dans des réunions informelles le soir à l’heure où les femmes sont appelées ailleurs par leur devoir de mère… Parce que les activités de ces réseaux ne sont pas la tasse de thé des femmes, elles en sont exclues. Or c’est là que se fomentent des tournants de carrières décisifs.
Autre règle : les grandes évolutions de carrière se font entre 30 et 40 ans, à l’âge de la maternité. C’est ballot ! Et puis il y a l’attitude. Les femmes, en raison de leur éducation, sont moins offensives pour demander des promotions. Et quand bien même elles le seraient, ce serait mal perçu. Un homme agressif est perçu comme viril, une femme agressive est perçue comme hystérique.
Tant que ces règles non écrites ne changent pas, aucune parité n’est possible. Bien sûr les règles sont les mêmes pour les hommes et les femmes. Mais elles avantagent clairement les hommes.

  • Pourquoi les femmes ne se battent-elles pas pour faire respecter leurs droits ?

Les femmes ne se battent pas pour faire respecter leurs droits en effet, ni à titre individuel ni via les syndicats car cela demande beaucoup d’énergie pour un résultat qui n’est pas toujours à la hauteur.
Et puis une espèce de consensus se fait autour de l’idée que ce combat n’est pas important. Un peu comme s’il était admis, y compris par les femmes elles-mêmes, qu’elles devaient être au service des autres avant tout.

  • Parmi les raisons évoquées pour expliquer les freins au pouvoir des femmes, il y a en particulier le poids de la vie domestique. Comment font celles qui parviennent à concilier vie pro-et vie familiale et hautes responsabilités ?

Elles rament ! Elles sont fatiguées et pactisent avec leur propre culpabilité même si, chaque 8 mars, la presse brosse des portraits à l’eau de rose de ces wonderwomen. Ces portraits sont presque humiliants pour celles qui n’y arrivent pas. Parce qu’elles rament, elles créent des réseaux de femmes. Elles le font en général lorsque leurs enfants sont grands et que la plus grande partie de leur ascension professionnelle est derrière elles.
J’ai beaucoup d’admiration pour ces managères qui ont réussi sur tous les tableaux et créent des réseaux pour améliorer le sort des générations futures. Même si toutes ne le disent pas aussi clairement, elles oeuvrent pour faire disparaître les règles du jeu qui défavorisent les femmes.

  • Comment expliques-tu que l’on n’accorde pas beaucoup de crédit aux hommes (certes, une minorité…) qui encouragent et vivent très bien l’égalité, et qu’au contraire, on valorise les discours de certains psys, sociologues ou philosophes de renom qui évoquent une "crise identitaire" des hommes, le fait que leur "virilité serait en péril" face à la soi-disant suprématie des femmes ?

Je crois qu’il y a un fossé entre la classe dirigeante et parlante - hommes, quinqua ou quadra, blancs, urbains, catégories socioprofessionnelle élevée - et les citoyens et citoyennes absents du discours médiatique. Je mets dans la classe dirigeante les décideurs des mondes politiques économiques, médiatique, intellectuel. Ils ne voient pas les changements en cours chez les femmes, mais aussi chez beaucoup d’hommes qui ne veulent plus sacrifier leur vie personnelle et familiale à leur réussite professionnelle.
Les femmes ont changé de place, elles sont sorties du foyer pour aller vers la vie professionnelle mais les hommes n’ont pas encore fait le trajet en sens inverse. Ils commencent à le faire et c’est cela qu’on appelle crise identitaire. Dans nos sociétés, les activités des hommes sont valorisées, celles des femmes sont dévalorisées. Isabelle Alonso imagine que si les hommes pratiquaient le tricot, il y aurait des olympiades du point de croix, des concours de maille hautement sponsorisés…
Dire d’une femme c’est "un vrai mec" est valorisant, dire d’un homme que c’est "une gonzesse" est dévalorisant. Pour résister à ces idées reçues, il faut une indépendance d’esprit hors du commun. Les hommes sûrs de leur virilité osent prendre en charge des activités autrefois dévolues aux femmes.

  • Pourquoi dis-tu aujourd’hui que "la révolution des femmes est au milieu du gué" ?

Elles ont conquis leur place dans le monde du travail et gagné leur indépendance financière mais elles ont toujours les pieds collés au plancher parce que les responsabilités familiales et domestiques reposent sur leurs épaules. Le monde du travail et la vie politique sont toujours organisés comme si les travailleurs et responsables politiques n’avaient pas d’enfants. Du coup elles n’accèdent pas aux responsabilités.
Notre démocratie est incomplète, elle n’éclaire que le versant masculin de la vie de la cité. Sans véritables politiques publiques permettant de concilier vie familiale et vie professionnelle, cette situation risque de durer encore longtemps.

Si elles avaient le pouvoir (éd. Larousse, coll. A dire vrai). 9,90 euros. En librairie le 14 janvier 2008.

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jeudi 20 novembre 2008

Prix Excellencia 2008 : j'y étais !

Voilà une initiative qui récompense depuis quatre ans des femmes ingénieures high-tech et qui n’est connue que par le microcosme des technologues et des scientifiques. Pour preuve, le peu de journalistes de la presse nationale présents lors de la remise des prix. Je ne parle même pas de la presse dite féminine. Bonjour la couverture médiatique ! Allez, je suis mauvaise langue : les lauréates ont eu droit aux hommages de la presse... régionale !

N'empêche... La prochaine fois que j'entends dénoncer le fait que les femmes sont sous-représentées dans les secteurs de l’informatique (étude du Cnisf), qu’il y a une crise de vocation scientifique et technique chez les filles, ou qu’il n’y a pas assez de modèles de femmes qui réussissent, je rue dans les brancards.

excellencia2008 Bref, après ce petit mouvement d'humeur (pour rester polie), je vous présente les quatre lauréates du Prix Excellencia 2008. De gauche à droite, Clarisse Dhaenens (catégorie Recherche), Dominique Altche (catégorie Entreprise), Virginie Simon (catégorie Jeunes) et Amina Dejean Bensaïd (Prix spécial du Jury). Leur point commun : la preuve que l’on peut s’éclater dans la high tech - domaine squatté par les hommes -, tout en gérant tambour battant sa vie familiale et personnelle.

Vous trouverez tous les détails sur leur formation, leur parcours et leur responsabilité actuelle sur le site du Prix. Mais ce qui me semble tout aussi intéressant, c'est le pourquoi de leur vocation. Et là, on constate deux tendances : soit le déclic a germé dans un environnement familial propice (parce que l’un des deux parents était déjà dans une activité de recherche ou informatique), soit il est né à l’école. Virginie, la plus jeune, a eu le coup de foudre sur un forum d’orientation et Amina grâce à un prof d’électronique au collège. Cela donne à réfléchir...

Pour info, les candidatures pour l’édition 2009 sont d’ores et déjà ouvertes. Le principe est simple : soit vous êtes vous-même une ingénieure et vous candidatez, soit vous en côtoyez une dans votre environnement professionnel et vous l’inscrivez. C’est ensuite au grand public de voter en ligne, puis aux membres du Jury de les départager. Allez, les high tech girls, sortez de l'ombre !!!

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mercredi 22 octobre 2008

Que sont-elles devenues ?

Celles et ceux qui lisent ce blog depuis plusieurs mois savent que j’ai pris l’habitude de mettre en avant des initiatives, des témoignages, des passions de femmes qui me touchent particulièrement. Je me suis dit que ce serait peut-être sympa de savoir ce qu’elles étaient devenues depuis leur coup de projecteur sur ce blog. Et je les ai donc recontactées. Toutes ne m’ont pas répondues. Peut-être le feront-elles à cette occasion...

yuki-sandra Sandra et Yuki, deux jeunes étudiantes de 25 ans, elles étaient parties faire un tour du monde en 2006 pour rencontrer des filles de leur âge, et avaient créé dans la foulée l’association "81 femmes". Je les avais suivies jusqu’en 2007, année de leur retour en France.
Et depuis ? Elles multiplient les expositions photos, les conférences sur leurs rencontres, et ont monté un documentaire. Un livre sortira prochainement sur leur aventure. Sur le plan professionnel (parce qu’il faut bien vivre), Yuki est devenue responsable commerciale pour une marque de casques de moto design. Sandra, passionnée de musique depuis des années, s’est lancée comme auteur, compositeur, interprète, et se produit sous le nom de Marine Goodmorning avec un joli brin de voix. Une future star ?

babayagas Les Babayagas, ces trois militantes féministes, octogénaires et septuagénaires, avaient décidé de monter une maison de retraite autogérée et réservées aux femmes âgées. La ville de Montreuil leur avait octroyé un terrain après 10 ans de lutte.
Et depuis ? "Le changement de Municipalité et l’élection de Mme Voynet comme Maire semblent avoir levé les derniers obstacles". Une entrée dans les murs est même prévue pour… bientôt (les Babayagas m'ont fait promettre de garder le secret !). Les plans de la maison communautaire ont été modifiés, un étage rajouté, ce qui amène à 25 le nombre de studios proposés. La motivation des Babayagas ne faiblit pas. Thérèse Clerc, 81 ans, fer de lance de ce projet et quarante ans de combat féministe au compteur, s’est même vu décerner la Légion d’Honneur, en juin dernier !

lestoilesdaz Marie, licenciée à 56 ans de son poste d’assistante de direction, elle lançait sa petite activité de télésecrétariat, et en parallèle faisait des animations commerciales dans des grandes surfaces en coupe-charcuterie.
Et depuis ? En 2007, elle a décroché un CDD de secrétaire à temps plein, puis en 2008, deux autres à temps partiel. Le deuxième devait déboucher sur un CDI. Promesse non tenue de la part de l’employeur. Marie l’a attaquée au Prud’hommes, "sans avocat, faute de moyens financiers". Elle a perdu face au "jeu de manches et bagou" de l’avocat adverse. Aujourd'hui, elle a abandonné "à regret" sa petite entreprise de secrétariat à distance "faute de clients". Elle s’est inscrite dans 12 agences d’intérim qui ne lui proposent aucun CDI "pas à mon âge !" et continue ses animations commerciales le week-end.

cherche_job Elisabeth avait une idée géniale : vendre des tee-shirts estampillés : Cherche job.
Et depuis ? Elisabeth qui aime à répéter qu’elle n’est pas une "business woman", compte les offrir aux associations impliquées dans l'aide aux chercheurs d'emploi. Et déjà elle rebondit sur un autre projet : un salon de thé à la déco très méli-mélo, chaleureux, un peu loufoque, avec des produits du terroir. Elle a trouvé un local dans le vieux Nice et l’a baptisé "Le You-Ouh Café". Ouverture prévue le 1er décembre !

MARIE_DECKER Marie, handicapée depuis ses 20 ans, quatre filles, s'était lancée dans la création d’une entreprise.
Et depuis ? Elle a tout arrêté. Problème d’argent, problème de couple, elle a préféré sauver le second. La liquidation de la société a été prononcée récemment. Mais cette expérience lui a permis d’enchaîner sur une nouvelle aventure professionnelle. Depuis fin 2007, elle est responsable de projet pour le portail Handicap. Elle s’est aussi impliquée dans le projet Esthétique & Handicap pour lequel elle a été modèle. "Cette année m’a poussée à de nombreuses réflexions sur le sens de la vie, du travail, de l’amour. La méditation m’a aussi beaucoup aidée. Aujourd’hui je me sens plus forte, épanouie !" m'a-t-elle confiée.

formation Gaelle, cette maman au chômage avouait être obligée de frauder pour suivre des études de droit, avec l'objectif de devenir avocate.
Et depuis ? Elle a mis ses études en stand by pour se lancer dans... l'écriture ! Blogueuse anonyme, elle est l'auteure de nombreuses notes très décomplexées sur la sexualité féminine. Elle a finit par se faire repérer par la presse qui lui commande des articles sur cette même thématique. Deux livres sont également en préparation. Sorties prévues en 2009.

Catherine, assistante de direction, 47 ans, intérimaire, espérait en vain décrocher un CDI.
Et depuis ? Elle n'a plus de missions depuis mi-septembre dernier. Elle va tenter de se réorienter vers les ressources humaines ou la formation en tant que professeur. Elle se dit "écoeurée" par cette situation et maudit la crise financière.

Natacha, Bac+10, elle avait enfin trouvé un job après 7 ans de recherche. Elle n'a plus alimenté son blog depuis le 18 janvier 2008 et n'a pas répondu à mon mail de relance. J'espère que tout va bien pour elle.

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