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jeudi 4 juin 2009

Estime de soi, confiance en soi, affirmation de soi : où en êtes-vous ?

Voici trois expressions que j’entends souvent dans la bouche d'amies et de collègues de travail. Et j’ai même eu l’occasion de les lire ici ou là dans les commentaires de certaines d’entre vous. Mais parlons-nous bien toutes de la même chose ?

  • L’estime de soi, c’est le résultat du regard que vous portez sur vous-même, votre apparence physique, vos compétences, vos réussites personnelles et professionnelles, la richesse de votre vie affective. Sachez que si votre comportement est cohérent avec vos propres valeurs, vous la renforcez.
  • La confiance en soi : elle se manifeste lorsque vous faites face à une situation précise. C’est une prédiction qui s’appuie sur votre expérience et vous permet de résoudre avec conviction une problématique ou d’atteindre un objectif précis.

Attention : l’estime de soi et la confiance en soi ne vont pas forcément de paire. Vous pouvez avoir confiance en vous et avoir une mauvaise estime de vous-même. De même, une bonne estime de soi est incompatible avec le fait de vouloir "dominer" les autres par exemple.

  • L’affirmation de soi : c’est la capacité de prendre votre place avec indulgence et confiance au milieu des autres, de savoir dire "oui" et "non" clairement. C’est aussi savoir demander et recevoir. Savoir dire "non" parfois, c’est dire "oui" à soi.

Attention : ne confondez pas affirmation de soi et agressivité. User de la persuasion et de la pression n’est pas s’affirmer.

Voilà. Maintenant que vous percevez mieux ces trois notions, quelle est celle qui vous manque ou vous ressemble le plus ? Et que faites-vous pour l’atteindre ou la conforter ? Tous les conseils et toutes les expériences sont les bienvenues :-)

NB : Ce billet est largement inspiré de celui publié sur le blog de Natmatiss et rédigé par Maryse Hania, consultante et coach, que je remercie chaleureusement au passage.

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dimanche 17 mai 2009

Porter le voile et être active : le dilemme ?

Elle m'a écrit il y a quelques jours pour m' "interpeller sur une forme de discrimination courante, insidieuse car elle est tacite et communément admise en France" : c'est celle touchant les femmes portant le voile islamique à la recherche d'un emploi et/ou d'une formation.

Avec son accord et sous couvert d'anonymat, je vous livre donc le témoignage de N. une jeune femme promise à une belle carrière et qui a eu à subir ce type de discrimination, avant de trouver la solution. Attention, il n'est pas question ici de débattre sur la laïcité, l'Islam, la "soumission de la femme voilée". Juste de mettre en lumière une situation difficile, encore trop passée sous silence.

Voici son histoire :

"J'ai une maîtrise de langues étrangères orientées vers le commerce international. J'ai travaillé en tant que formatrice en anglais pour des organismes de formation, puis à Paris comme assistante commerciale export dans le secteur de la parfumerie/cosmétique. J'aimais ce que je faisais, j'avais étudié pour, et ma carrière n'était qu'à ses débuts mais j'étouffais intérieurement... Après y avoir longuement réfléchi et lassée d'ôter et de remettre mon voile pour avoir une vie professionnelle, j'ai donc décidé à 26 ans, de l'assumer en toutes circonstances. J'étais heureuse et fière d'avoir eu le courage de franchir le pas. Mais je ne réalisais pas qu'une longue descente aux enfers m'attendait.

J'avais en effet démissionné de mon poste précédent et je décidais de chercher du travail en assumant le port du voile. J'avais aussi très envie de suivre un master pour évoluer vers la communication à l'international. Les entretiens d'embauches, les demandes de formations, ont tous été aussi douloureux les uns que les autres. On me priait de prendre congé comme une misérable voleuse sans me donner la chance de m'exprimer. On m'a clairement soutenu que c'était mon voile qui dérangeait. On me remerciait d'être venue avec, et d'avoir été honnête car d'autres se présentaient sans le voile aux entretiens puis portaient un fichu par la suite. Ce qui - me disait-on - n'était pas correct vis-à-vis du recruteur...

Que j'ai pleuré, que j'ai été abattue à la sortie de ces entretiens... J'étais tiraillée entre mon envie de m'épanouir professionnellement et mon envie de vivre pleinement ma foi. Cela a duré deux ans jusqu'à ce que je sombre dans la déprime.

Mais aujourd'hui, tout va mieux. Je suis l'heureuse maman d'une petite fille pleine de vie. La maternité m'a redonnée un nouveau souffle. Je suis à nouveau pleine d'idées, de projets, que je compte bien concrétiser sans me laisser abattre par le regard extérieur qui ne voit en moi que l'image de la femme soumise.

Jamais je n'ai supporté que l'on m'impose quoi que ce soit. Mon voile, je l'ai décidé comme je décide de travailler ou d'arrêter. Telle est la vraie liberté ! Alors quand les partisans d'une laïcité aveugle et du féminisme se battent pour libérer et faire sortir de chez elles les femmes oppressées sous d'autres tropiques et bien j'aimerais leur dire qu'en France, des injustices et des discriminations se font quotidiennement dans le silence et l'impunité la plus absolue. Les femmes voilées sont reléguées au rang de femme au foyer et lorsqu'elles décident de ne pas s'effacer de la société - car l'enjeu est là - on ne veut plus nous voir dans les espaces publiques.

Pour contourner cette réalité et puisque l'entreprise ne veut pas de personnes comme moi, je compte m'installer comme traductrice free-lance. Finalement, je me dis que c'est un mal pour un bien, comme cela, je vais pouvoir reprendre une activité professionnelle en composant avec... ma nouvelle maternité. Mais je pense à toutes celles qui ne peuvent pas ou ne veulent pas s'installer en indépendante, et qui souffrent en silence de cette discrimination..."

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vendredi 8 mai 2009

L’école à la maison : l’expérience de Lysalys, Mi et Lou

isa2 Lysalys n’est pas une maman comme les autres. Depuis bientôt deux ans, cette jeune femme de 34 ans instruit elle-même ses deux filles (Mi, 11 ans et Lou, 8 ans) à la maison. Elle raconte cette "formidable aventure" sur son blog. Et comme je la suis avec curiosité depuis ses débuts, j’ai eu envie de vous faire partager son expérience de l’école à la maison (ou IEF, instruction en famille).

  • Qu'est-ce qui t'a incité à vouloir te lancer dans ce projet ?

J’avais déja envisagé cette éventualité lorsque ma grande a commencé l'école. Elle avait beaucoup de mal à s'y habituer. Mais j'étais une jeune maman et j'ai plus ou moins cru ceux qui me disaient que cela venait de moi. Pourtant je me suis dit que si un jour il y avait un vrai problème, je la déscolariserais. Et le vrai problème est apparu pour mes deux enfants !
Tout d'abord, la grande qui chaque jour revenait de l'école en étant mal dans ses baskets puis les résultats qui ont commencé à être moins bons. Dans le même temps, la petite apprenait un peu trop vite.

Le vrai déclic a été la souffrance de la petite.
Lorsqu'une enfant pleure sans cesse parce qu'elle n'en peut plus de s'ennuyer à l'école et qu’elle n’y trouve pas sa place, cela ne laisse pas de marbre... Nous avons donc décidé assez vite de les déscolariser. Mais nous pensions qu'il valait mieux être tous sûrs de nous et attendre quelques semaines. Nous avions tant de questions et d'inquiétudes dont celles du manque d’amis…

  • Comment ont réagi tes filles, ton mari, ton entourage familial et amical ?

Mon mari était prêt à se lancer dans l'aventure même s'il se posait beaucoup de questions. Il avait surtout peur que je n'ai plus de temps pour moi ! Il n'a par contre jamais craint que les filles n'aient pas d'amis.

L'aînée a tout de suite été partante, la cadette a eu peur de ne pas voir assez d'enfants. Mais pouvoir apprendre plus a été pour elle un soulagement et l'a finalement emporté après une année de souffrance immense à l'école.

Ma famille a plutôt bien réagi. Les très rares qui savaient combien la cadette allait mal ont applaudi à notre décision. D'autres ont respecté notre choix et ont posé des questions curieuses mais plutôt bien intentionnées. Quelques uns n'ont pas forcément compris mais ont accepté.

De côté des amis, nous en avons perdu certains (très peu tout de même) qui n'ont pas compris, surtout peut-être parce qu'un enfant s'est mis à demander à être déscolariser...

  • Quels sont les avantages que tes filles et toi-même retirez de cette aventure ?

isa Les filles apprennent à leur rythme. Si elles sont fatiguées, nous pouvons reporter un apprentissage, partir en vacances lorsque nous le souhaitons ou simplement faire une visite ou une rencontre ou même encore regarder une émission qui nous plait !

Elles peuvent apprendre de plusieurs façons et rien ne peut limiter leurs expériences. Nous pouvons avoir recours à des supports scolaires, ludiques, mélanger différentes approches (Montessori, nous inspirer un peu de Freinet, de la méthode en maths des frères Lyons, etc), faire de nombreuses visites, expériences, etc. Si l’une a une difficulté, il est également plus facile de la voir et de l'aider. Elles ont aussi plus de temps et d'occasions pour vivre leurs passions.

Elles n'ont plus à subir certaines moqueries, les bousculades, espèrer que les adultes voient ce qui se passe. Elles savent que désormais elles ont le droit de dire "non", "stop" et qu'elles seront vraiment écoutées.

A titre personnel, j'apprends également tous les jours ! Sur des sujets que je n'avais pas pu explorer. J'apprends également sur mes filles et sur moi. Avant cette aventure, j'étais une maman proche de ses enfants, mais je me suis aperçue qu'il y avait tout une partie d'elles que j'ignorais. Aujourd'hui, nous avons davantage un rapport d'égale à égale (même si je reste leur maman). Elles savent maintenant qu'elles peuvent compter sur moi en toute circonstance.

Il y a tant de points positifs à vivre la nonsco que je suis persuadée que j'en oublie !

  • Et les inconvénients ?

Le plus gros inconvénient concerne les envies de carrière que je pourrais avoir. Mais j'ai des amies qui instruisent et travaillent, il faut seulement que j'invente ma solution. Et puis les filles grandissent. Elles seront donc de plus en plus autonomes, ce qui me laissera plus de temps pour faire par exemple le choix de retravailler. De toute façon à l'heure actuelle, cela ne me manque pas : je ne vois pas les jours passer !

Par contre parfois je me dis "et si mon mari n'était plus là" ou "s'il perdait son emploi" ? Et là oui, j'ai quelques sueurs froides. Alors je réfléchis à la façon dont je pourrais m'organiser et puis je me raisonne en songeant que de toute façon nul n'est assuré de rien. Qui dit qu'une famille avec deux revenus les aura encore demain ? Ma retraite ? Je ne crois guère que nous en aurons vraiment... Alors nous préparons notre avenir et finalement nous vivons au jour le jour et pas si mal que ça puisque nous parvenons à proposer supports et sorties aux enfants.

Nos choix sont différents sans doute, ne serait-ce que parce que par exemple je ne m'achète quasiment pas de vêtements et que je préfère faire une sortie avec mes filles. Nous traquons également les bonnes idées pour dépenser moins.

Sinon, un peu de fatigue, des questions parfois sur le fait d'être une suffisament bonne maman, parfois un peu de solitude lors de certaines difficultés. Mais j'ai pu constater que ce n'était pas le lot des mamans non scolarisantes, seulement celui des mamans attentives :-)

  • Te sens-tu parfois… marginalisée ?

Non. Je fais partie d'une troupe théâtrale, je commence à être connue dans le village, on sait également que mes enfants ne vont pas à l'école. Je n'essaie pas d'imposer mes idées, ça aide sans doute à faire accepter notre choix. Il est bien sûr que lorsque j'annonce d'emblée que je suis végétarienne et que mes filles ne vont pas à l'école, il y a un petit moment de surprise sur les visages :-) Mais bon je dis tout ça avec un grand sourire et sans revendication. Je réponds aux questions sauf lorsque les personnes sont visiblement un peu trop fermées aux choix différents. Aujourd'hui, je peux même dire que mon carnet d'adresses est plus rempli qu'avant la déscolorisation !

  • L’IEF impose de se faire contrôler. Comment cela se passe-t-il ?

Les contrôles pèsent beaucoup sur les familles instruites en famille. Nous tâchons généralement de vivre de longs mois sans y penser et pour notre part, ils se sont bien passés jusqu'ici. Mais ils sont toujours un moment incertain en fonction de la personne qui les exécutera et parfois ce sont pratiquement de véritables examens qui sont imposés à des enfants même très jeunes !

Parfois également il est peu tenu compte des choix éducatifs des parents et on nous demande quelquefois d'être plus performants que le système scolaire ! De plus le code de l'éducation vient d'être modifié et il est à craindre qu'avec ce changement les contrôles soient plus durs encore.

En ce qui nous concerne et même si les contrôles restent une source de stress et le deviendront sans doute davantage avec ce code exigeant, nous n'envisageons pas le retour à l'école car l'instruction en famille nous apporte vraiment beaucoup.

  • Comment arrives-tu à jongler entre tes "statuts" de mère, d'enseignante et de femme dans un "environnement de travail et familial" unique ?

Et bien je ne jongle pas : je mélange tout ! :-)

isa3 Je ne me considère pas vraiment comme leur enseignante, davantage comme un guide.
J'ai aussi fait certains choix d'organisation. Par exemple, 4 matins par semaine, ma maison est fermée au reste du monde. Je suis entièrement disponible pour les enfants même si parfois j'en profite pour préparer des supports, repasser un peu. L'après-midi est moins structurée. Parfois je suis à côté occupée à ranger ou aller sur le net pour chercher de nouvelles idées ou encore pour écrire sur mon blog, être dispo pour une association dans laquelle je me suis engagée ou bien nous apprenons ensemble, nous nous promenons, etc.

Je suis leur maman à chaque instant de ma vie. Cela ne signifie pas que j'abandonne immédiatement tout ce que je fais. Mais cela signifie que mes oreilles et mes yeux restent ouverts en cas de vrai besoin.

Le soir et le week-end, je suis davantage avec mon mari, mais je raconte également des histoires ou je sors pour aller à mon club théâtral. C’est aussi l'occasion de moments partagés ou d'un plus grand calme pour les uns et les autres.

  • Quel bilan tires-tu de cette aventure presque 2 ans après son début ?

En fait, je me demande : "pourquoi ne me suis-je pas lancée plus tôt ?".
Les premiers mois ont été un véritable bonheur, un soulagement même s'il a fallu trouver quelques marques. Et puis à ma grande surprise il y a eu une période où cela n'allait plus, les enfants avaient besoin d'évacuer tout ce qu'elles avaient vécu, école et même d'autres évènements ! Cela n'a pas été une période facile, ni pour elles ni pour moi car je me suis même demandée si finalement ce n'était pas moi qui m'y prenais de travers !

Aujourd'hui elles sont heureuses de faire l'instruction en famille et n'ont pas envie de repartir sur les sentiers de l'école. Pourtant tout n'est pas règler, je dirai que les filles ont posé les valises mais qu'elles ont encore besoin de retrouver confiance en elles.

Et puis il n'est pas toujours facile pour elles de se dire qu'elles ont le droit d'apprendre plus ou autrement. Lorsqu'elles rencontrent régulièrement de nouveaux enfants scolarisés, elles se sentent parfois coupables d'avoir le droit de s'instruire en famille.
Dans ces moments là, je regrette que l'instruction en famille ne soit pas mieux connue car après tout il s'agit simplement d'une façon d'apprendre différente : elles ne vont pas à l'école du village, elles vont à l'école de leur vie.

(encore merci Lysalys pour cette longue mais très intéressante interview)

Et vous ? Seriez-vous partante pour ce genre d'aventure ? ;-)

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jeudi 23 avril 2009

Dans la peau d’une recruteuse

recrutement Dans le cadre de mon "projet" top secret, je suis amenée à recruter un "rédacteur web junior H/F". Moi qui ai connu les affres de la recherche d’emploi, je me retrouve donc - comme Alice - de l’autre côté du miroir : dans la peau d’une recruteuse.

Me voilà donc à trier des dizaines de CV et de lettres de motivation, sélectionner, éliminer, choisir, le/la candidat(e) qui travaillera bientôt à mes côtés. Et je vous signale d'emblée que je ne passe pas 30 secondes, voire une minute maximum, pour les lire. Et que plus que le CV, c'est la lettre qui m'intéresse...

Bref, quelle étonnante et troublante expérience !

Pourquoi ?

Parce que j’ai été :
- effarée de tomber sur des lettres truffées de fautes (même dans celle d’une candidate se prétendant correctrice !),
- très affectée par ces lettres de seniors dont celle envoyée par une femme de... 59 ans (ce qui m'a démoralisée pour la journée),
- énervée par ces CV contenant des liens morts vers des sites ou des blogs personnels (peuvent pas vérifier avant !),
- ennuyée par ces candidatures tellement éloignées du poste proposé (ils n'ont pas lu l'annonce ou quoi ?),
- contrariée par les copier-coller de modèles de lettres (ça se voit tout de suite quand on triche !),
- surprise par le nombre de CV accompagnés de photo (alors que je n’ai rien demandé).

J'oscillais entre indulgence, compassion, déception, en me demandant si finalement tous les conseils distillés dans ces fameux guides pratiques sur la recherche d'emploi servaient bien à quelque chose.

Et pourtant, ça et là, quelques pépites. Des candidats faisant preuve d’un minimum d’imagination surtout dans la lettre de motivation (si, c’est possible !), osant un peu d’humour, mettant en avant leurs envies, leur gnack, leur enthousiasme de-p'tit(e)-jeune-qui-en-veut ;-)

C’est donc vers ces candidat(e)s-là - rares tout de même - que s'est porté mon choix. Maintenant, ce n’est que l’entretien qui pourra les départager.
Je vous raconterai...

En attendant, je vais m’empresser de répondre personnellement à tous les autres parce qu’il n’y a rien de pire qu’un robot de réponses automatisées ou pas de réponse du tout. Parole d’ancienne chercheuse d’emploi ! ;-)

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vendredi 13 mars 2009

Quand quelqu’un croit en vous

ascension_illustrations.fr « Quand on se lance dans un projet qui représente un certain enjeu, par exemple quand on aspire à changer de métier, on passe forcément par des hauts et des bas. On y croit, on en a envie, et puis, d’un seul coup, on a des doutes, on n’y croit plus, on ne se sent plus capable, on a peur du changement, de l’inconnu. Si l’on est seul dans ces moments-là, il y a de fortes chances que l’on renonce, que l’on abandonne.
S’il y a dans votre entourage une personne qui croit en vous, qui croit en votre capacité de réussir votre projet et vous le fait sentir quand vous la voyez, cela balayera vos doutes, et vos peurs s’effaceront comme par magie.
La confiance en vous que cette personne vous témoignera sera contagieuse. Elle vous insufflera la force de réussir et vous donnera l’énergie de déplacer des montagnes. On est quinze fois plus fort quand on n’est plus seul avec son projet.
Mais comprenez-moi bien : il n’est pas nécessaire que cette personne vous aide ou vous donne des conseils. Non, ce qui compte avant tout, c’est juste qu’elle croie en vous. »

Cet extrait du livre L’homme qui voulait être heureux (oui, encore lui !) résonne très fort en moi. Et peut-être en vous aussi. Je pense effectivement que c’est un vrai cadeau d’avoir auprès de soi quelqu'un qui ne vous juge pas, qui ne vous soutient pas forcément, mais dont la présence, parfois juste le regard, vous rend plus forte, plus sûre de vous, plus confiante.
Si vous connaissez ou avez connu une telle personne, c'est le moment ou jamais de lui rendre hommage... ;-)

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