Jeu : le travail et vous (1). Les résultats.
Suite au petit jeu lancé la semaine dernière sur ce blog, voici un résumé de vos réponses. Hors petits cafouillages techniques, vous avez été à ce jour 46 à répondre (dont 3 hommes et moi-même), mais seuls 39 commentaires sont vraiment exploitables. Qu'en ressort-il ?
Rares sont ceux qui font le métier de leur rêve (hors propre boss) : 5 sur 39. Là vous allez totalement à l'encontre d'un sondage qui affirmait en mai dernier que près de 50 % des salariés avaient choisi leur métier par vocation. Faudra que vous m'expliquiez...
Cinq d'entre vous travaillent dans leur ville préférée, les autres aimeraient plutôt une ville dans le sud de la France, si possible près de la mer ou tant qu'à faire à l'étranger (Asie, Amérique du nord).
Pour aller à votre travail, vous utilisez en majorité la voiture. L'une d'entre vous s'y rend même parfois en bateau (Fred de Suède) ou en roller (Ariane), parfois en vélo. Votre pièce préférée dans votre entreprise est votre bureau qui se trouve généralement au rez-de-chaussée ou le salon lorsque vous travaillez chez vous. Sur votre bureau, on trouve une photo d'un proche, une plante verte ou une petite peluche. Votre ordinateur est un Dell, votre agenda est noir, quelques Palm aussi. La pause déjeuner est variée. Vous raffolez des sushis, mais aussi des pâtes, des soupes, des poissons et des salades. Et vous êtes aussi très dessert... Lorsque vous faites un tour à la cafet, c'est pour ingurgiter un thé, un café ou un Coca light.
Votre chef est généralement « à l'écoute », plutôt souple et vous l'aimez pour « son humanité ». Par contre, côté défaut, vous balancez pas mal : il est arriviste, opportuniste, égocentrique, débordé, de mauvaise foi, caractériel, distant, exigeant, méprisant et j'en passe.
Au sujet de votre compétence professionnelle, vous vous considérez plutôt comme réactif, organisé, adaptable, efficace, diplomate, polyvalente, avec un esprit d'analyse et fiable. Si vous deviez démissionner, ce serait par ennui, par manque d'évolution, pour suivre votre conjoint, pour créer votre entreprise, pour un meilleur salaire ou parce que vous seriez victime d'un harcèlement. Vous seriez prêts à sortir vos griffes pour défendre l'égalité salariale, pour être mieux reconnue. Mention spéciale à Ariane qui cite l'emploi des personnes handicapées.
Et si vous étiez vous-même chef de votre boîte ? Alors là les idées fusent, sans doute liées à une frustration dans votre propre travail : organiser des moments de rencontres conviviaux entre collègues, favoriser le dialogue constructif et la concertation (à ne pas confondre avec la réunionite), ouvrir une crèche d'entreprise, un service de concierge, une salle de sport, virer les incompétents, récompenser à leur juste valeur les plus motivés, augmenter les salaires, et surtout... ne pas se prendre au sérieux !
Encore merci à tous pour vos très intéressantes réponses, pas si anodines que cela finalement...
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