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jeudi 29 janvier 2009

Tu t'es trompée : y a pas de "e" à "auteure" !

illustrations Elles sont charcutières, électriciennes, maçonnes, cuisinières, ouvrières, chômeuses, mais dès qu’elles pointent leurs escarpins dans la hiérarchie, elles masculinisent leur titre. Bénédicte P. devient Directeur général, Marie-Françoise S. Directeur administratif et financier, Catherine L. Directeur des ressources humaines, Karine C. Secrétaire général (voir le Carnet des Echos). Bizarre, non ? "Comme si féminiser un titre risquait de nuire au prestige d’une fonction" écrit Isabelle Germain dans Si elles avaient le pouvoir.

Vous allez me dire qu’il y a des choses sur le plan de l’égalité professionnelle qui valent sans doute plus le coup de se battre. "Il est vrai qu’entre une augmentation de salaire leur faisant atteindre le niveau des hommes et un "e" à leur titre, le choix est vite fait, dixit Isabelle G. Mais elles n’ont ni l’un ni l’autre. Elles n’ont probablement pas l’un parce qu’elles n’ont pas l’autre."

Même constat du côté de Benoîte Groult dont je recommande la truculente biographie Mon évasion. Cette féministe qui se revendique écrivaine avait fait de l’emploi du féminin son cheval de bataille au milieu des années 80 en présidant la Commission de Terminologie pour la féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions (ouf !). Elle n’a récolté que rires et sarcasmes, de la part des hommes comme des femmes. Selon Benoîte G., le blocage serait une question de mentalité. "Rendre invisible dans le vocabulaire l’accession des femmes à de nouvelles fonctions, c’est une façon de la nier". Une réflexion qu’Isabelle G. résume en trois mots : "Nommer, c’est légitimer".

Alors verra-t-on un jour fleurir sur les cartes de visite : Doctoresse ? Députée ? Colonelle ? Manageuse ? Matelote ? Média-planneuse ? Metteuse en scène ? Officière ? Pédégère ?...

Si vous avez envie d’aller plus loin sur le sujet : je vous recommande Le guide Femme j’écris ton nom (sur le site de la Documentation française). A la page 58, vous découvrirez de nombreuses équivalences de métiers hommes/femmes.

PS : le titre de ce billet renvoie à une remarque de Grand Homme en référence à "Qui est l’auteure ?" dans la colonne droite de ce blog ;-)

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jeudi 22 janvier 2009

Solidarité féminine : ouvrons le débat

Qu’est-ce qui relie les femmes entre elles ? Quel est ce rapport parfois si ténu qui nous fait nous reconnaître au-delà de nos conditions sociales, au-delà du tourbillon de nos vies ? Existe-t-il – ou non - une solidarité entre les femmes ?

ChapsalHirigoyen Je pensais que le débat organisé mardi à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque à Paris allait m’aider à percer ce mystère. Surtout en compagnie de deux femmes aussi populaires que l’écrivain-journaliste Madeleine Chapsal, et la psychiatre, psychanalyste et victimologue Marie-France Hirigoyen, la première à avoir repéré et parlé du harcèlement moral. Pour sûr qu’elles allaient satisfaire ma curiosité.

Et bien, j’avoue que les discussions m’ont plutôt laissées sur ma faim.

On a surtout évoqué le harcèlement moral au travers de certains témoignages de femmes présentes dans la salle. Une telle s’est dite complètement vampirisée par un mari harceleur, une autre s’en est sortie de justesse pour "sauver" sa propre vie, une troisième a avoué être aussi accro à la souffrance qu’une droguée… Oui, et alors ?

Madeleine Chapsal a abordé sa propre expérience de femme mariée, trompée, blessée, psychanalysée, ignorée par sa sÅ“ur, évoquant à plusieurs reprises la jalousie qui peut surgir entre les femmes. Une réalité nuancée par Marie-France Hirigoyen. Selon elle, "si une femme envie une autre femme, c’est qu’elle ne se sent pas à la hauteur". Ce qui me semble assez juste. La psychanalyste a aussi relevé le fait que "les femmes pouvaient être redoutables entre elles, encore plus perverses que les hommes". Oui, mais pourquoi ?

En fait, ce soir-là, on nous a expliqué que la solidarité féminine surgissait surtout à l'occasion d'une expérience difficile comme la séparation, le deuil, la violence dans le couple, le harcèlement. "Les femmes se reconnaissent dans la douleur. Elles savent ce que cela signifie, elles l’ont connue, par petites touches…". L’effet miroir, l’identification, la compassion... Oui, mais une solidarité peut aussi être belle, joyeuse, "énergisante", non ?

Peut-être un tout petit début de réponse lorsque MF Hirigoyen a signalé que "le lien entre les femmes part du rapport entre mère et fille". Mais il était alors l’heure de clore la soirée. Dommage.

Bref, si on ouvrait le débat ici puisqu’il a été à peine effleuré là-bas ?

Quelle expérience avez-vous de la solidarité féminine, qu’elle soit au travail ou en dehors ? Que cherchez-vous, avez-vous trouvé ou raté dans votre relation aux femmes ? Pensez-vous que cela soit uniquement la continuité d’un lien entre votre mère et vous ? Tous vos témoignages et remarques sont les bienvenus :-)

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dimanche 18 janvier 2009

Entre Girl Power 3 et Maman travaille

Coup sur coup, j’ai passé deux superbes soirées. L’une jeudi avec les Girl Power 3, l’autre vendredi avec les réseaux Maman travaille et les Mam'preneurs.

girlpower Ambiance cosy, feutrée et quasi studieuse au Pub Saint Germain avec les Girl Power 3. Nous étions une bonne vingtaine et avons débattu de l’impact sociologique des nouvelles technologies, grâce à la brillante présentation de Cécile Moulard, journaliste, enseignante, pionnière des réseaux (Amazon, Meetic, Badiliz...) et entrepreneuse. Comment l’utilisation d’Internet, du mail, des réseaux, nous pousse-t-elle à changer, à évoluer ? Leurs avantages, limites, dangers notamment en matière d’identité numérique ou en perte d’esprit critique, son impact sur les enfants, la naissance d’une culture de l’immédiateté… Sujet quasi inépuisable !

Les Girls en ont profité pour tourner une petite vidéo de bienvenue à Nathalie Kosciusko-Morizet, fraichement nommée secrétaire d’Etat à la prospective et au développement de l’économie numérique.

De mon côté, cette soirée m’a aussi permis de revoir Anne, Isabelle qui m’a dédicacée son livre (merciiii !), de mettre un visage sur Goubox qui commente souvent sur Tout pour elles, de conspirer avec Tatiana, fondatrice de l’association les Humains associés, de croiser Agnès, Florence, Laurence, Nadège…

lesmamans Autre ambiance à la soirée des Mamans se déchaînent, organisée vendredi par Marlène et Céline. Le chaleureux Poussette Café de Laurence a servi de point de rencontre à une cinquantaine de mamans. Des jeux, des cadeaux, les caméras de TF1, une séance dédicace avec Olivia Toja, une généreuse collecte pour les Orphelins des Pompiers de Paris… Je vous renvoie vers le sympathique résumé de Marlène pour les détails.

J’ai papillonné d’une maman à l’autre tant que j’aie pu, récolté plein de cartes de visite (j'avais oublié les miennes !!! Grrrrr !!!), rencontré (enfin !) l’adorable Stéphanie, la pétillante Audrey, organisatrice de soirées entre filles, Iki/Cécile qui s’est excusée mille fois de moins commenter sur mon blog (tu es toute excusée !!!), Muriel (une ex-collègue !), le duo Carine et Isabelle, Cécile, Lynda, Charlotte qui se lance dans l'art africain, Véronique, Pascale et tant d'autres…

En rentrant de ces deux soirées, je me suis dit que quelque chose de vraiment très particulier liait les femmes entre elles, une force, une chaleur, une solidarité, une générosité... Heureux hasard (ou synchronisité...), je découvre hier que ce lien va faire l’objet d’un débat mardi 20 janvier à 18h30 à l’Espace des Femmes-Antoinette Fouque à Paris, avec l’écrivain Madeleine Chapsal et la psychanalyste Marie-France Hirigoyen. Je vous laisse deviner où je vais passer ma prochaine soirée... ;-)

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samedi 10 janvier 2009

Si elles avaient le pouvoir…

siellesavaientlepouvoir C’est le titre d’un livre que j’ai littéralement dévoré et redévoré. L’auteure, Isabelle Germain, une amie journaliste, co-présidente de l’AFJ et animatrice de l’excellent blog Du rose dans le gris, démontre avec talent – et bien sûr preuves à l’appui – la difficile ascension des femmes vers des sommets où elles brillent par leur absence. Que ce soit dans les lieux de décision politiques, économiques, médiatiques, intellectuels, l’auteure décrypte les freins "discrets et sournois" qui laissent les femmes au pied des montagnes. A quand un partage du pouvoir équitable et juste ? Et qu’est-ce que cela changerait ? Quelques éléments de réponses dans cette - longue mais passionnante - interview que m’a gentiment accordée Isabelle (encore merci à toi !).

  • A première vue, le mot "pouvoir" peut être ambigu. Que sous-entends-tu par ce terme ?

Le pouvoir dont je parle est celui qui consiste à prendre part ou à influencer très fortement les décisions qui gouvernent la vie de la cité. Les femmes sont absentes ou très faiblement représentées dans les lieux de décision. Si l’on examine la crise actuelle : combien de femmes interviennent dans les décisions concernant le chômage partiel et l’avalanche de plans sociaux qui s’annonce ? Quelle place ont-elles pour proposer des solutions alternatives ? Et je ne parle pas du délire collectif qui a conduit au krach…

  • Si les femmes avaient le pouvoir politique, la société en général s’en porterait-elle vraiment mieux ?

isabellegermain Mon propos n’est pas de dire qu’il ferait soleil tous les jours si les femmes avaient le pouvoir. Et la question n’est pas de savoir si elles feraient mieux ou moins bien que les hommes. D’ailleurs au nom de quoi devraient-elles faire mieux qu’eux ? Mais, lorsque les femmes ont du pouvoir, le champ du politique s’élargit. Des sujets qui échappent aux hommes deviennent des sujets politiques. C’est vrai dans les pays du nord qui ont de véritables politiques de conciliation des temps de vie familiale et vie professionnelle pour les deux sexes alors qu’en France cette question de conciliation ne dispose que de très faibles moyens.
Chez nous, nombre de sujets échappent à la politique. Un exemple : une loi oblige les municipalités à créer un nombre de place de parking proportionnel au nombre de logements. Mais aucune loi n’oblige les municipalités à créer un nombre de places en crèche proportionnel au nombre de logement. 2/3 des personnes qui se déplacent en voiture sont des hommes. Mais qui gère les questions de garde d’enfant ? Pourquoi cette question n’est-elle pas à l’ordre du jour de la politique ? Tant que les femmes sont minoritaires dans les lieux de pouvoir, elles n’ont pas d’autre choix, pour être acceptées, que de se comporter comme les hommes et de faire oublier leur différence. Et les priorités politiques restent celles qui concernent les hommes.

  • Selon certaines études (comme celle-ci), la rentabilité des entreprises se porterait bien mieux si les femmes étaient aux manettes. Pourquoi cet argument ne convainc-t-il pas les dirigeants ?

Ce n’est pas une supputation, c’est un fait : la rentabilité de ces entreprises est meilleure quand la direction est partagée entre hommes et femmes. A tel point qu’en Finlande, deux banques ont lancé une obligation bancaire investie dans des entreprises sélectionnées pour leur forte rentabilité et la proportion de femmes y occupant des postes à responsabilité.
Sous nos latitudes moins paritaires, ces constats ne suscitent qu’indifférence. Les patrons se désolent (ou font mine de se désoler) de ne pas trouver de femmes aux niveaux permettant d’accéder aux postes de dirigeants. Mais ils ne se donnent pas les moyens de les faire progresser. Les femmes sont bloquées dans leur ascension professionnelle avant d’arriver aux postes de dirigeants. Les freins sont aujourd’hui connus et les moyens de les lever aussi.
Sans politique volontariste énergique, impossible de leur permettre l’accès aux plus hautes fonctions.

  • Comment expliques-tu que les femmes ne se bousculent pas pour accéder au pouvoir ? Sont-elles effrayées, réticentes ? En ont-elles seulement vraiment envie ?

De même que certains hommes, certaines femmes ont envie du pouvoir et d’autres non. Mais pour eux, le mot réussite signifie avant tout réussite professionnelle alors que pour les femmes c’est un équilibre entre plusieurs sources d’épanouissement. Quand, pour réussir professionnellement, les sacrifices familiaux exigés sont trop lourds, elles déposent parfois les armes.
Et puis, l’éducation que nous recevons pousse probablement davantage les hommes vers le pouvoir. Les femmes aujourd’hui encore sont atteintes du "complexe de Cendrillon" pour reprendre le titre d’un ouvrage de Colette Dowling. Dans les contes de fée qu’on leur lit et, plus largement, dans l’éducation qu’elles reçoivent elles apprennent à attendre le prince, puis l’homme, puis le patron, puis la promotion… Les garçons, eux apprennent à tuer les méchants et à conquérir le monde. Lesquels sont les mieux préparés pour diriger ?

  • Pourquoi les lois ne suffisent-elles pas pour assurer la parité professionnelle ?

La vie professionnelle est faite de règles écrites et de règles non écrites. Si on s’en tenait aux règles écrites, la parité aurait quelque chance d’aboutir. Parmi les règles non écrites, il y a le réseautage. Les hommes se retrouvent dans des clubs de fumeurs de cigares, de buveurs de bière, de rugby, au café, dans des réunions informelles le soir à l’heure où les femmes sont appelées ailleurs par leur devoir de mère… Parce que les activités de ces réseaux ne sont pas la tasse de thé des femmes, elles en sont exclues. Or c’est là que se fomentent des tournants de carrières décisifs.
Autre règle : les grandes évolutions de carrière se font entre 30 et 40 ans, à l’âge de la maternité. C’est ballot ! Et puis il y a l’attitude. Les femmes, en raison de leur éducation, sont moins offensives pour demander des promotions. Et quand bien même elles le seraient, ce serait mal perçu. Un homme agressif est perçu comme viril, une femme agressive est perçue comme hystérique.
Tant que ces règles non écrites ne changent pas, aucune parité n’est possible. Bien sûr les règles sont les mêmes pour les hommes et les femmes. Mais elles avantagent clairement les hommes.

  • Pourquoi les femmes ne se battent-elles pas pour faire respecter leurs droits ?

Les femmes ne se battent pas pour faire respecter leurs droits en effet, ni à titre individuel ni via les syndicats car cela demande beaucoup d’énergie pour un résultat qui n’est pas toujours à la hauteur.
Et puis une espèce de consensus se fait autour de l’idée que ce combat n’est pas important. Un peu comme s’il était admis, y compris par les femmes elles-mêmes, qu’elles devaient être au service des autres avant tout.

  • Parmi les raisons évoquées pour expliquer les freins au pouvoir des femmes, il y a en particulier le poids de la vie domestique. Comment font celles qui parviennent à concilier vie pro-et vie familiale et hautes responsabilités ?

Elles rament ! Elles sont fatiguées et pactisent avec leur propre culpabilité même si, chaque 8 mars, la presse brosse des portraits à l’eau de rose de ces wonderwomen. Ces portraits sont presque humiliants pour celles qui n’y arrivent pas. Parce qu’elles rament, elles créent des réseaux de femmes. Elles le font en général lorsque leurs enfants sont grands et que la plus grande partie de leur ascension professionnelle est derrière elles.
J’ai beaucoup d’admiration pour ces managères qui ont réussi sur tous les tableaux et créent des réseaux pour améliorer le sort des générations futures. Même si toutes ne le disent pas aussi clairement, elles oeuvrent pour faire disparaître les règles du jeu qui défavorisent les femmes.

  • Comment expliques-tu que l’on n’accorde pas beaucoup de crédit aux hommes (certes, une minorité…) qui encouragent et vivent très bien l’égalité, et qu’au contraire, on valorise les discours de certains psys, sociologues ou philosophes de renom qui évoquent une "crise identitaire" des hommes, le fait que leur "virilité serait en péril" face à la soi-disant suprématie des femmes ?

Je crois qu’il y a un fossé entre la classe dirigeante et parlante - hommes, quinqua ou quadra, blancs, urbains, catégories socioprofessionnelle élevée - et les citoyens et citoyennes absents du discours médiatique. Je mets dans la classe dirigeante les décideurs des mondes politiques économiques, médiatique, intellectuel. Ils ne voient pas les changements en cours chez les femmes, mais aussi chez beaucoup d’hommes qui ne veulent plus sacrifier leur vie personnelle et familiale à leur réussite professionnelle.
Les femmes ont changé de place, elles sont sorties du foyer pour aller vers la vie professionnelle mais les hommes n’ont pas encore fait le trajet en sens inverse. Ils commencent à le faire et c’est cela qu’on appelle crise identitaire. Dans nos sociétés, les activités des hommes sont valorisées, celles des femmes sont dévalorisées. Isabelle Alonso imagine que si les hommes pratiquaient le tricot, il y aurait des olympiades du point de croix, des concours de maille hautement sponsorisés…
Dire d’une femme c’est "un vrai mec" est valorisant, dire d’un homme que c’est "une gonzesse" est dévalorisant. Pour résister à ces idées reçues, il faut une indépendance d’esprit hors du commun. Les hommes sûrs de leur virilité osent prendre en charge des activités autrefois dévolues aux femmes.

  • Pourquoi dis-tu aujourd’hui que "la révolution des femmes est au milieu du gué" ?

Elles ont conquis leur place dans le monde du travail et gagné leur indépendance financière mais elles ont toujours les pieds collés au plancher parce que les responsabilités familiales et domestiques reposent sur leurs épaules. Le monde du travail et la vie politique sont toujours organisés comme si les travailleurs et responsables politiques n’avaient pas d’enfants. Du coup elles n’accèdent pas aux responsabilités.
Notre démocratie est incomplète, elle n’éclaire que le versant masculin de la vie de la cité. Sans véritables politiques publiques permettant de concilier vie familiale et vie professionnelle, cette situation risque de durer encore longtemps.

Si elles avaient le pouvoir (éd. Larousse, coll. A dire vrai). 9,90 euros. En librairie le 14 janvier 2008.

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vendredi 2 janvier 2009

En 2009, si je créais ma boîte ?

fleur_lestoilesdaz L’idée vous titille depuis un certain temps déjà : vous mettre à votre compte, créer votre emploi, d’autant plus que ce tout nouveau statut d’auto-entrepreneur semble bien alléchant. Ou alors, vous rêvez de créer carrément une "vraie" entreprise avec votre amie Léa qui n’attend plus que vous pour se lancer. Sauf que vous hésitez, vous tâtonnez, vous ne savez pas trop par quel bout commencer. Et puis, vous vous interrogez sur votre motivation, sur Jules aussi - que va-t-il en penser ? - et les enfants, comment allez-vous faire ? Et l’argent alors ? Il en faut bien, non ? Et qu’est-ce que c’est cette histoire d’étude de marché et autre business plan qu’on dit incontournables ?

Bref, si vous doutez, si vous vous interrogez, si vous avez besoin d’un coup de pouce, de conseils, je vous propose d’en discuter ici même, sur ce blog. Mais comme je ne suis pas une pro, j’ai sollicité pour l’occasion Valérie Weill, spécialiste de l’accompagnement des créatrices d’entreprise. Elle anime des ateliers, coache et forme des femmes sur le sujet. Elle est aussi l’auteure du blog Strateuo et son expérience peut vous être utile. C’est donc elle (encore merci Valérie !) qui répondra au fur et à mesure - et dans la limite de sa disponibilité - à vos questions. Profitez-en ! ;-)

EDIT du 4 janvier : Valérie Weill continuera à répondre à vos questions durant toute la semaine prochaine. N'hésitez pas à la solliciter...

EDIT du 12 janvier : attention, il existe des sites sur l'auto-entrepreneur qui sont en fait des sites de pub ! J'ai moi-même rectifié le lien initialement publié dans ce billet. Merci à Philippe pour l'info qui l'a lui-même trouvée ici.

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