Doubler par un homme (ou par une femme)

C'est Michèle qui m'a avouée avoir connu trois fois le cas dans sa carrière. "Après avoir mis beaucoup d’énergie pour me créer une place et une notoriété dans un poste difficile, je me retrouvais doublée par un homme qui ramassait les lauriers et ma promotion."

Elle m’a aussi racontée l’histoire d’une amie qui, après avoir bâti un cursus de formation dans une université parisienne de renom, sur un thème sur lequel elle est même reconnue internationalement, cette femme s’est fait piquer son poste par un monsieur qu’elle avait fait l’erreur de présenter au Doyen de l’école. Vanina aussi a été victime de ce tour de passe-passe et constate que "sur un poste de manager, on préférera souvent un homme, à compétences égales et même s’il est moins doué, sous prétexte qu'il n'est pas évident pour des hommes de se faire diriger par une femme…." De mon côté, j’ai plutôt des exemples de femmes qui se sont fait devancer par des collègues... du même sexe !

De toute façon, le résultat est le même pour celle qui voit la promotion lui échapper, au détriment d'une autre valeur professionnelle égale à la sienne ou que l'on estime moindre. Est-on victime d'une discrimination lorsque que c'est un homme qui vous double ? D'une injustice lorsque c'est une femme ? Cherchez l'erreur. Pourquoi n'a-t-on rien vu venir ? Fallait-il jouer des coudes, mieux convaincre, en faire encore plus ? Et une fois que l'autre a franchi la ligne d'arrivée, quels recours nous restent-ils ? Si vous avez des idées…

EDIT : Non, il n'y a pas de faute d'orthographe dans le titre de ce billet Je l'ai mis volontairement à l'infinitif. Il sous entend : "Se faire doubler par un homme (ou par une femme)"...

Par Corinne Dillenseger, le samedi 22 septembre 2007 à 08:09
Catégorie : Elles travaillent

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Commentaires

1. Le samedi 22 septembre 2007 à 09:11, par Anne

Pas beaucoup d'idées Corinne,sinon la méfiance : beaucoup de gens sont calculateurs et manipulateurs , et aussi hyper ambitieux parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens de se mettre en valeur et attachent trop d'importance à la réussite professionnelle (que ce soit des hommes ou des femmes importent peu en l'occurence,je crois).
Alors quand on est pas tout ça,on ne voit pas venir évidemment.
Je n'ai pas de souvenirs professionnels de cet acabit , mais plutôt des claques sur le plan personnel.
Merci pour ta dernière remarque concernant le post 'coupable d'être chômeur'.

2. Le samedi 22 septembre 2007 à 09:48, par Claude - site

Evidemment, je n'appartiens pas à la même génération que vous ! Mais je m'aperçois souvent que les femmes n'ont pas appris à se mettre aussi bien en valeur que les hommes. Souvent parce que leurs parents leur ont appris les 'vertus' de la modestie et du 'ne pas se mettre en avant'. On n'apprend rien de tel aux garçons. C'était évidemment le cas quand j'étais petite, mais quand je regarde autour de moi, je ne vois pas beaucoup de différence.
Du coup, les jeunes femmes ne se mettent pas 'en avant' comme le font les jeunes gens. Si elles le font, on entend souvent dire qu'elles ont les dents qui raient le plancher. Quand il s'agit d'un homme, on dit qu'il a de l'ambition. J'enfonce un peu des portes ouvertes, mais franchement, je crois que ça joue en la défaveur des femmes.

3. Le samedi 22 septembre 2007 à 11:07, par Ariane

Bonjour Corinne,
dans ma propre expérience je ne me suis pas fait doubler, mais je n'ai pas d'objectifs précis, je navigue à vue (et si je sens qu'il n'y a pas d'opportunités, je vais voir ailleurs...)

J'ai un collègue qui s'est fait doubler récemment (par un autre homme) mais dans son cas je dirai qu'il s'est tellement persuadé que le poste était pour lui qu'il en était désagréable, suffisant, et qu'il n'a pas compris que l'aspect relationnel jouerait plus que ses compétences.

Certainement cet aspect "feeling" et "relationnel" joue aussi dans le cas d'une compétition entre homme et femme. Un homme accordera peut-être plus facilement sa confiance dans un homme ? Je ne sais pas.
En tout cas ça m'est arrivé de vivre des relations difficiles avec certains hommes qui n'acceptaient pas ma position d'encadrement par rapport à eux. Mais pas la majorité, heureusement, et c'est bien pour cela que je reste dans cette société...

4. Le samedi 22 septembre 2007 à 14:30, par mcgm

Il n'y a pas que dans la profession que cela se passe!Combien d'entre nous se sont faites piquer certaines de leurs idées.Qui dans une association,qui dans un syndicat,qui dans une assemblée!!!
Le but n'était pas de gagner la légion d'honneur;mais un minimum de correction et de courtoisie semble être le cadet des soucis de ces personnes.
C'est une des raisons pour lesquelles aprés 20 ans dans le médical,et 10 ans à elever mes enfants,j'air repris le chemin de la FAC
de lettres et civilisations de LYON 3; J'adore la langue et la civilisation Perse et je passe également dans un mois une certification professionnelle de conseillère maquillage/:je sais ,c'est trés hétéroclite !
Du coup,je vais pouvoir organiser chez moi des ateliers pour tout le monde,où l'on viendra au cours de réunions amicales apprendre à
se maquiller et pas à se farder!
Parce que j'en ai profondément assez de voir dans des magasins surchauffés des bimbos de 18 ans me dire à quoi je dois resembler!!
Si vous trouvez mon idée pas trop bête,donnez moi votre avis!
Merci à Corinne et à bientôt de vous lire

5. Le samedi 22 septembre 2007 à 15:09, par Fafa

Pour ma part j'ai vu beaucoup de gens se faire doubler à cause des aspects qu'évoque Ariane. Manque de recul sur soi même, arrogance et mépris passent mal or ce sont souvent les défauts que développent celui ou celle qui se pense "fait pour le poste".
Passé un certain niveau de hiérarchie ce n'est plus l'aspect "homme" ou "femme" qui joue mais surtout l'aspect "grandes écoles". Qui a fait l'école des Mines va recruter un autre qui a fait l'école des Mines. J'ai vu tout un CoDir comme ça recruté dans la même école. Hommes et Femmes.
Comme tu le sais j'ai vu pas mal d'injustices en entreprise mais je n'ai jamais été surprise ou choquée par les décisions de promotion ou de recrutement qu'ont pu prendre les directions pour en avoir suivi le processus et avoir pu en considérer tous les acteurs leur comportement et leur provenance. Je n'ai pas pu constater de discrimination par rapport au sexe. Par contre le cursus joue énormèment.

BizZ

6. Le samedi 22 septembre 2007 à 16:32, par Recruteur Sadique - site

Si l'entreprise vous laisse vous faire doubler, c'est qu'elle n'en vaut surement pas la peine.
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Félicitations pour votre site

7. Le samedi 22 septembre 2007 à 21:33, par Corinne - site

@ Recruteur sadique : bienvenue et merci pour tes félicitations ! Epatantes les vidéos sur ton blog

@ Fafa : ah oui, la caste des Grandes Ecoles et leur fameux esprit de corps... Typiquement français d'ailleurs... Tu as bien fait de le souligner.

@ mcgm : bienvenue ! C'est vrai que l'on peut aussi se faire piquer des idées. La tienne en tout cas est excellente ! Protège-la bien... Et bravo pour ton parcours.

@ Ariane : comment vas-tu ? Ravie de te lire ici Ton expérience de femme dirigeante d'hommes m'intéresse beaucoup. Pourquoi cela a-t-il été difficile ? Comment as-tu fait pour t'imposer ? Et ta nomination à ce poste s'est-il bien passé par rapport aux autres collègues, notamment femmes qui pouvaient peut-être prétendre à la même responsabilité ? Raconte...

@ Claude : je confirme que malgré les années, nous les femmes, nous en sommes encore là. Malgré tout, je reste optimiste. Le temps des femmes arrivera bien un jour

@ Anne : merci à toi

8. Le samedi 22 septembre 2007 à 22:43, par miekellee - site

Il y a ceux qui savent créer, et ceux qui savent gérer. A chacun son temps dans un projet. Reste à partager tout de même les lauriers entre les deux..Je crois que les promoteurs d'idée dérangent et cristalisent les freins au changement. Le travail l'énergie nécessaire pour faire émerger une idée est mal connu, mal reconnu... Surtout par ceux qui n'en ont jamais..Surtout quand c'est une femme!

9. Le samedi 22 septembre 2007 à 23:40, par Louis CHATEL - site

le principal, n'est-ce pas de pouvoir faire le boulot qui nous plait ?
Bon WE

10. Le dimanche 23 septembre 2007 à 12:24, par Laurence D - site

Je suis d'accord avec Miekellee sur ceux qui savent créer et ceux qui savent gérer. Mais force est de reconnaître que le statut et les lauriers vont généralement à celui qui arrive derrière celui qui a créé. Le créateur dérange comme elle dit. En fait il arrange le temps de la création, car il faut son foutu caractère pour se coltiner toutes les difficultés et les incertitudes de la création. Mais après on voudrait qu'il rentre dans le rang et soit doux et souple comme un agneau. Impossible!
C'est donc une bonne raison de se faire souffler la place par quelqu'un du sérail (grandes écoles) qui sait jouer avec les institutionnels pour obtenir les honneurs dus à son rang. Et comme le sérail est majoritairement masculin, pour des raisons en partie historiques et en partie psychologiques, c'est un homme qui récupère le bébé!
Le progrès arrivant, il y a moyen de se faire piquer sa place par une femme. Car, comme le dit Claude, les raisons psychologiques ou sociologiques sont encore importantes. Nous nous la jouons fleur bleue, pure et timide, nous serons reconnues par nos mérites et notre travail obscur, inutile de perdre du temps à aller le crier sur les toits.
Nous sommes un certain nombre de femmes à tenter de lutter contre cette culture (aller voir sur le site du Cercle InterElles le travail fait sur les codes masculins/féminins, on y aborde la question de la mise en visibilité de façon très concrète) et à tenter d'entraîner les femmes vers de nouveaux apprentissages. Il est dommage qu'à apprendre à fonctionner différemment certaines en perdent du même coup toutes les vieilles valeurs qu'elles possédaient!
Encore une autre raison à cela: quand on travaille sur sa visibilité, il faut apprendre aussi à ne pas en faire trop et ne pas saturer son entourage professionnel. Sinon le placard doré est tout près! C'est encore un nouvel apprentissage à faire: être politique! Ce que les garçons apprennent beaucoup plus tôt que nous dans des groupes de jeux où le rapport de force est présent.
Ah lalala ma bonne dame! Que tout cela est compliqué et la guerre grosse malheur! Mais la complexité est aussi ce qui fait le charme de l'existence, toute sa vie on a de quoi apprendre sans jamais s'ennuyer.

11. Le dimanche 23 septembre 2007 à 17:36, par Delphine Dumont - site

J'ai eu à nommer une personne pour une promotion. J'avais le choix entre 3 candidates dont 2 étaient vraiment méritantes et pourtant, je ne les ai pas retenues. Cela n'avait rien à voir avec la qualité de leur travail, mais tout avec leur façon de se laisser bouffer.

Laisser bouffer par les autres, laisser bouffer par les tâches, laisser bouffer par les émotions, etc...

C'est très dommage qu'on ne puisse pas (ou rarement) récompenser quelqu'un pour la qualité de son travail sans augmenter ses responsabilités. Certains ne seront jamais capables de diriger, ça n'en fait pas des nuls, c'est juste une aptitude qui leur manque.

Les créatifs, par exemple, font souvent de très mauvais chefs. De plus, quand ils deviennent chefs, ils ont moins de temps pour créer et ce n'est pas bon pour l'entreprise.

Si on veut vraiment monter les échelons, qu'on ne veut pas juste une augmentation de salaire, mais aussi plus de responsabilités (ce qui n'est pas toujours très fun), je recommanderais de faire le travail sur soi nécessaire : apprendre à gérer son temps, apprendre à dire "non", etc... Les arts martiaux donnent, parait-il, de très bons résultats, ils augmenteraient la confiance en soi et la capacité à gérer son stress.

12. Le dimanche 23 septembre 2007 à 20:26, par Annette - site

Corinne,

Comme toujours, tu soulèves des bonnes questions :

- se méfier ou faire confiance
- les promotions basées sur le mérite ou sur d'autres critères
- respecter des valeurs d'intégrité ou adopter une approche 'la fin justifie les moyens'
- et bien d'autres...

13. Le lundi 24 septembre 2007 à 09:31, par Penda - site

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec les commentaires et le titre de ce billet car il s'agit d'une problématique majoritairement féminine. L'ambition, mot féminin, s'est longtemps décliné au masculin. Ainsi, s'affirmer - dire clairement ce qu'on veut, paraît agressif lorsque cela vient d'une femme. Pourtant, dans le milieu professionnel, il y a peu de chance d'obtenir ce qu'on veut si on ne le demande pas clairement et surtout à haute voix !
J'ai lu un bouquin d'un auteur allemand sur la question, je vous le recommande : Les filles sages vont au ciel... les autres où elles veulent"
Ute Ehrhardt
Editeur: Calman-Levy
Bon courage
Penda

14. Le lundi 24 septembre 2007 à 09:43, par Patricia - site

Se faire doubler par un homme est un comportement courant mais qui n'apparaît pas comme tel de part notre culture. Les américains nomment ce phénomène le "glass ceiling", en français le "plafond de verre". La particularité de cette forme de discrimination (c'en est une) est liée à l'invisibilité des barrières qui freinent la progression des femmes dans l'entreprise.

Ces barrières sont des stéoréotypes. On peut citer par exemple : manque d'expérience opérationnelle ou de management, manque de modèle de femme a haute responsablité ou ayant réussi (ce qui fait que, lors d'un jugement de valeur, la femme est considérée comme moins préparer à ce type de responsabilité), des logiques d'évaluation liées à des références masculines, le manque d'autorité que l'on attribue généralement aux femmes et leur manque de disponibilité liée à leur implication familiale.

La difficulté première pour les femmes, c'est qu'elles doivent en faire plus que les hommes pour être reconnues par leurs pairs.

15. Le lundi 24 septembre 2007 à 11:28, par ecaterina - site

Bonjour Corinne,
Mon blog est passé en Blogs à la Une de typepad ce matin, je parle de toi à la fin. J'ai répondu un peu vite, je n'ai peut être pas assez bien expliqué ton blog. Ca partait d'un bon sentiment, si cela te gene, dis-le moi, il est encore temps de modifier www.typepad.fr

16. Le lundi 24 septembre 2007 à 14:06, par sophie clz

je ne sais pas si je rentre vraiment dans cette catégorie ;
Car la fois où c'est une collègue qui à eue une promotion en travaillant deux fois moins que moi, j'avoue que je n'avais pas langue dans la poche et j'étais assez dérangeante par le fait de travailler un peu trop au milieu de gens qui fuyaient le boulot.

Il est vrai qu'il n'y pas que les compétences qui comptes mais aussi le brossage de poil dans le bon sens. Et généralement les gens compétents ne s'encombrent pas de fioriture pour eux c'est le travail bien fait qui est primordial, hélas pour nous les autres rattrapes souvent leurs incompétences par du léchage de bottes qui finalement fonctionne bien apparemment.

17. Le lundi 24 septembre 2007 à 18:47, par Stéfanie

Pour être honnête moi je n'ai jamais vécu ça. Enfin si, disons qu'en évoluant dans certains domaines plutôt "masculins" de la presse, j'ai pas toujours été prise au sérieux parce que femme... Mais de là à en venir à de tels procédés (postes raflés par un monsieur à ma place), non je n'en ai ni subis ni vus (autour de moi). Gros coup de chance ou aveuglement ?

18. Le lundi 24 septembre 2007 à 22:40, par As

Bonjour Corinne je lis tes billets fidèlement depuis plusieurs mois sans jamais trop avoir osé y répondre... timidité ? peur de provoquer des remous ? mon jeune âge (28 !) ou le simple fait de me sentir si loin de ce monde du travail que j'ai laissé voici 3 ans pour élever mes 3 pioux ??!
Je trouve ces échanges très enrichissants, les Pour, les Contre, les Enervé(e)s, les Enjoué(e)s, chaque commentaire est savoureux et me donne l'impression "d'y être" ! où ça ??? ... à la machine à café ! oui, celle que je côtoyais autrefois, la clope au bec (ah oui ça c'était "autrefois" j'ai arrêté depuis !)
Ce dernier thème me fait sourire... la curieuse impression d'entendre ma soeur (celle qui bosse encore !) bougonner "tous des ... " je vous passe ses expressions ! Avec toujours dans sa voix l'impression de "se faire avoir" de n'être vraiment pas considéree comme un homme. Et pourtant, avec le recul que je peux prendre aujourd'hui, tous les reportages que je vois à la télé, les témoignage de mes amies, je me dis qu'il n'y a pas plus touchant qu'une femme qui reste "femme" dans son boulot : avec ses émotions, ses feelings, ses coups de gueule, ses jours de raniania, ses soucis de garderie, bref j'imagine qu'il doit être vraiment difficile de se faire "rafler" une promotion, une nouvelle responsabilité, tout ça parce qu'on ne sait pas montré plus... homme ? (avec tous les clichés que ça peut vous évoquer, je les assume). Mais l'essentiel n'est-il pas ailleurs ? L'essentiel = être vraiment soi même, ne pas se mentir...
un dernier mot... j'ai moi aussi "tilté" sur le titre de ce billet... en tant qu'ex SR (secretaire de rédaction) j'ai parfois des vieux réflexes qui reviennent...** Longue vie à ce site si savoureux !**

19. Le lundi 24 septembre 2007 à 22:41, par Corinne - site

@ Miekellee : bien d'accord avec toi.

@ Louis : oui mais si le boulot qui nous plaît le plus, c'est justement celui que l'on convoitait et que c'est quelqu'un d'autre qui nous le pique ?

@ Laurence D. : "être politique"... Oui, on a vu ce que cela donnait aux dernières élections

@ Delphine : pour ceux qui ne le sauraient pas, Delphine est la fondatrice du site Eldiz.net... Donc si je comprends bien, tu as préféré nommer des hommes parce qu'eux ne se laissaient pas "bouffer" et qu'ils avaient donc l'esprit libre pour bien diriger ? (tu me dis si je me trompe...). Ces Messieurs n'auraient-ils pas une "bobonne" à la maison pour les soutenir dans leur unique quête de responsabilités ? Et avoir ainsi le temps de faire peut-être aussi des arts martiaux... Je cherche juste à comprendre...

@ Annette : merci !

@ Penda : quelle surprise ! D'accord avec toi. Si l'on ne dit pas clairement ce que l'on veut, personne ne s'en doutera. Merci pour la référence du livre. Me le note.

@ Patricia : oui, tu as parfaitement résumé la situation... lorsqu'il s'agit d'un homme vis-à-vis d'une femme. Mais une femme qui double une autre femme ne peut se retrouver sous l'appelation, plafond de verre. Tiens, oui, comment cela pourrait-il se nommer ?

@ Ecaterina : merci... Très touchée... vraiment...

@ Sophie clz : ça sent le vécu

@ Stéphanie : suis comme toi. Rien vu de tel non plus de mon côté...

20. Le lundi 24 septembre 2007 à 23:21, par Fauvette - site

Peut-être qu'il va falloir programmer les filles autrement ! Cela promet !

21. Le mardi 25 septembre 2007 à 02:35, par Delphine Dumont - site

Corinne > Non, non, j'avais le choix entre 3 femmes et je n'ai pas pris la plus méritante mais celle qui avait les meilleures aptitudes à la gestion.
(j'avais bien écrit "candidat_e_s", tu t'enflammes vite ! ;))

22. Le mardi 25 septembre 2007 à 07:21, par Corinne - site

@ Stéphanie : je voulais juste rajouter, rien vu de tel dans la presse, du moins là où j'ai travaillé...
@ Fauvette : y a du chemin à faire mais on y arrivera
@ Delphine : aaah, moi je n'ai vu que la phrase : "je ne les ai pas retenues" donc toutes les 3. Désolée pour la méprise. Oui, je m'enflamme vite, une vraie torche !
@ As : sois la bienvenue ! Je te rassure tout de suite, ce blog est fait pour toutes les femmes, jeunes ou plus, actives ou non. Donc n'hésite pas à venir y glisser ton grain de sel Merci pour ce premier commentaire. "L'essentiel n'est-il pas ailleurs ?" écris-tu. Oui sans doute. Mais lorsqu'on est victime d'une injustice, on a toujours du mal à relativiser

23. Le mardi 25 septembre 2007 à 11:09, par iki - site

Comme d'habitude, un billet pertinent sur un sujet qui nous touche de près et qui donne envie de débattre, merci Corinne

Je suis partagée sur ce sujet j'avoue...

Nous ne sommes pas élevées dans nos sociétés de la même façon que les garçons, même si beaucoup de parents s'en défendent. L'esprit de compétition, la performance pure, l'esprit d'entreprise ne font pas partie des valeurs accompagnant la formation d'une adulte fille. Bien sûr, c'est un peu manichéen de dire ça, pourtant je crois qu'il y a un peu de ça.
Comme le dit Claude en message n°2 : "Du coup, les jeunes femmes ne se mettent pas 'en avant' comme le font les jeunes gens. Si elles le font, on entend souvent dire qu'elles ont les dents qui raient le plancher. Quand il s'agit d'un homme, on dit qu'il a de l'ambition."

Malheureusement, nous sommes victimes aussi de ce que nous acceptons de façon résignée... J'ai beaucoup "bourlingué" dans des petits jobs d'étudiant, puis plus tard en intérim (par choix, je précise car j'ai aimé toutes ces années d'intérim). J'ai observé tant de femmes à des postes subalternes à qui ne venaient même pas l'idée qu'elles méritaient mieux que ça, qu'elles avaient le droit d'être traitées autrement qu'en "bonne à tout faire". Mes propos sont assez extrêmes, j'espère ne pas vous choquer.

Je ne me pose bien sûr pas en exemple (ouh là, loin de là !) car je suis plutôt du style "indépendante" et acquérir des responsabilités dans mon travail m'a toujours intéressé mais je n'y ai jamais sacrifié mes principes de base, donc me faire évincer ne me pose pas de problèmes.

Certaines, du coup, pourraient me rétorquer que si j'avais accepté certaines compromissions pour monter dans la hiérarchie, j'aurai peut-être une maison, un "bon" job et je n'aurai pas de mal à boucler mes fins de mois. Oui, mon seul luxe, c'est le choix.

Pour autant, il est vrai qu'être chef et femme n'est pas des plus faciles car le machisme a encore la belle vie dans nos contrées. Et quand vous êtes mère de famille, ouille... Soit on vous accuse d'être mauvaise mère puisque vous "privilégiez" votre travail à votre famille. Soit on se méfie car vous n'êtes pas fiable : que va-t-il se passer si un de vos enfants tombe malade, vous absenter du travail ? Mais les femmes elles-mêmes ont ce genre de réactions...

Bref, ce que je dis autour de moi et ce que je voudrais apprendre à ma fille, c'est que les femmes ont encore des domaines à conquérir. Seules nos envies et notre passion doivent nous conduire et pas les peurs, tabous ou idées toutes faites.

J'ai 3 enfants de 3, 5 et 7 ans, je suis maman au foyer pour être là auprès d'eux, les aider surtout à faire pousser leurs ailes d'individus indépendants et heureux (je l'espère en tout cas). Mordue de moto depuis bien longtemps, j'ai enfin décidé de passer mon permis moto.
Je vais aussi créer mon entreprise en décembre prochain et même si je "me plante", je n'aurai aucun regret car je crois en ce qui me passionne. Et j'espère bien un jour être une chef d'entreprise dans laquelle travailleront plusieurs personnes, hommes ou femmes, jeunes ou vieux...

Affranchissons-nous de nos complexes de "filles bien élevées" et vivons pleinement nos vies ! Au fait, j'ai lu "Les filles sages vont au ciel... les autres où elles veulent"

PS : toutes mes excuses à Corinne et aux lectrices/lecteurs, je me suis laissée emporter et j'ai peur d'être hors-sujet... :-s

PS 2 : au fait, au cas où vous auriez besoin d'une modeste mais enthousiaste webcréatrice, n'hésitez pas : www.ikicrea.com

24. Le mardi 25 septembre 2007 à 14:30, par kheyliana - site

moi je connais le doublée par une femme, par 2 même, que j'ai formé, en fait, quand j'ai demandé à mon n+1 pourquoi elles avaient le poste de responsable pour la gestion d'un plateau hotline il m'a été dit que j'étais trop bonneà mon poste pour que l'on m'enlève de là.

le hic : elles étaient au dessus de moi, alors que je leur avais donné toutes mes connaissance ...

maintenant c'est fini, je donne un minimum d'informations et chacun pour soi

25. Le mardi 25 septembre 2007 à 15:43, par Cécile

Dans un de mes boulots (oui, j'en ai plusieurs), je vois l'inverse : une chef assez incompétente et pas très,bosseuse, et un sous-chef compétent qui fait presque tout le boulot. Ca a pourtant l'air de marcher, parce que le sous-chef vise à terme le boulot de la chef, bien sûr. Je ne sais pas s'il l'aura un jour, mais si oui, ce sera mérité.

26. Le mardi 25 septembre 2007 à 16:49, par Joanna - site

Une fois au cours de ma jeune carrière, j'ai du batailler pour obtenir le même titre qu'un homme/copain qui avait des résultats inférieurs aux miens. Le directeur des achats était misogyne et c’est grâce à mon travail et des appuis dans la société que j’ai enfin obtenu un poste équivalent. Le jour où il est venu à reculons me proposer le poste équivalent, j’ai eu mes exigences. Il a revu sa copie et a ravalé sa fierté. Quand il est revenu avec une proposition selon mes termes, j’ai démissionné pour rejoindre une autre société. Je n’en veux pas à mon collègue, je trouve juste ça triste que le management joue ce jeu la. Je ne cherche pas d’excuse à mon avancement retardé mais je savais quelle était la valeur de mon travail puisque je suis évaluée sur des résultats tangibles et chiffrés. Il est dommage qu’on entame la motivation des femmes au bureau par des manœuvres qu’il est difficile de démontrer sans passer pour une mauvaise joueuse. Je crée aujourd'hui ma boîte et je ferai de mon mieux pour être juste avec tous.

27. Le mardi 25 septembre 2007 à 16:50, par Laurence D - site

A As: "l'essentiel est ailleurs". Parfois. Mais c'est ce raisonnement qui crée les disparités de salaires, de statut, de promotion, etc, entre hommes et femmes. "Ce n'est pas dans mes valeurs" disent-elles encore.
Ok si comme dans le cas d'Iki il s'agit d'un choix délibéré, calculé, conscient. Et non d'une reproduction du modèle antérieur, ou de la simple fuite exténuée face à tout ce qu'une femme peut se retrouver à assumer. Et qui les place ensuite dans d'autres difficultés plus tard, quand elles ont besoin de retravailler ou de s'assumer toutes seules financièrement. L'essentiel est ailleurs, se révèle parfois un sacré cercle vicieux.
Dans la liste des bonnes lectures vous avez "Ces filles sympa qui sabotent leur carrière" de Lois P. Frankel et encore plus intéressant du même auteur "Ces filles sympa complexées par l'argent". Elle propose de se définir son propre critère de "richesse": qu'est-ce que c'est pour moi de vivre sans angoisse du lendemain ou de la fin du mois en ménageant ce qui me parait "essentiel"? C'est à quelle somme?
Surprenant.

28. Le mardi 25 septembre 2007 à 18:09, par Ariane

Le commentaire d'Iki, sur les mères a qui on confie moins de responsabilités, me fait bien réfléchir en ce moment. Je serai bientôt dans ce cas..
Mais pour mon retour au travail, j'ai décidé de ne pas partir sur des préjugés. Je verrai bien et pour le moment j'ai le sentiment d'avoir la confiance de mes collègues.

A mon avis la confiance est le coeur de toute progression professionnelle, les personnes qui parlent de "lêcher les bottes" n'ont peut-être jamais eu à faire le choix de donner des responsabilités à quelqu'un. Je pense qu'il y a un risque à prendre et qu'on préfère le faire avec quelqu'un avec qui on se sent en confiance.
C'est clair que certains donnent leur confiance sur des critères du type même sexe, ou mêmes études, ou même milieu social. C'est bien dommage. Dans ce cas ce ne sont pas de bons chefs et le poste me semble tout de suite moins idéal si c'est pour travailler avec un chef à préjugés !
Analyse très personnelle je vous l'accorde, mais dans ce sens je trouve la décision de Joanna courageuse et essentielle : ne pas se retrouver dans le poste souhaité mais avec un chef détesté...
L'expérience de kheyliana fait froid dans le dos. Elle a donné sa confiance et on l'a trahi. Je comprends sa méfiance...

Corinne pour te répondre, je n'ai pas expérimenté d'avoir doublé d'autres femmes, il n'y en avait pas. Mais oui j'ai expérimenté la "jalousie" de deux collègues, un qui a gaché sa chance parce qu'il visait ailleurs (se faire embaucher chez le client) et à mon avis il a voulu courir deux lièvres à la fois et il s'est fait doubler de tous côtés. Un autre qui a vite compris comment me rattraper et me dépasser, et nos relations sont restées bonnes.

Pour le reste de tes questions je réponds par mail pour ne pas être trop hors sujet..

29. Le mardi 25 septembre 2007 à 19:08, par As

@laurence : je comprends bien ce que tu veux dire par le fait qu'il faut quand même vivre dans le concret, gagner sa vie, se ré-insérer dans le monde du travail (je ne comprends que trop puisque cela fait 3 ans que j'ai arrêté tout en continuant à chercher du boulot dans la communication... peine perdue, mais moi je me trouve face à une autre discrimination : on ne prend pas des specialistes en com', on prend des ESC !!!! -pourra faire l'objet d'un autre sujet-)

Ce que j'entends par "l'essentiel est ailleurs" c'est que je crois concrètement que parfois les choses arrivent quand on les provoque et qu'on s'en donne du mal et que si ce que l'on a désiré echoue (une promotion, de nouvelles responsabilités, ) cest peut-être (c'est ma conviction très très personnelle) qu'il y a autre chose ailleurs... fait pour nous !
je vais essayer de faire rapide, mais après m'etre fait refoulée à plusieurs reprises sur des postes à responsabilité (mon statut de femme ? mes études ? mes enfants ?) j'ai décidé de prendre le temps de me poser les vrais questions (profitant d'un congé parental). pourquoi insister dans ce domaine (la com') si.. "on" ne veut pas de moi ? -ça c'est mon côté Caliméro !- et cela m'a forcé à rechercher "ailleurs" ce qui pouvait me correspondre...
je crois l'avoir trouvé... je vais prendre des cours de... Langue des Signes ! je commencerai par le bas, très bas mais j'ai toujours eu cette envie au fond de moi alors pourquoi pas ? et le reste, promotions, nouvelles responsabilités... pour l'instant je n'y pense pas, je me sens bien d'avoir trouver une "voie" où je me sente en harmonie avec moi-même.
... Par contre si jamais vous étiez intéressé par mes talents (!) de concepteur-rédacteur, je reste à l'écoute de toutes propositions (AHAH) ?
voilà, mon message fait un peu "baba cool" mais je voulais apporter un peu d'optimisme... face à des situations qui me révoltent (comment peut-on piquer les idées d'une autre pour passer devant !!!!)
je souhaite beaucoup de courage à celles qui se trouvent dans ce genre de situations...
@corinne : je rêve d'avoir tes smileys car j'ai voulu en mettre à toutes les lignes !!!

30. Le mardi 25 septembre 2007 à 20:44, par dorothée

nous ferions-nous avoir par nos talents de "langues bien pendues"? dès qu'on a une bonne idée, on en fait profiter les autres...?(grandes âmes...) et après on pleure si on se fait doubler?
ben, c'est normal, non? il faut savoir à qui on parle, et avec qui on travaille...si je me trompe, rectifiez moi, merci!

31. Le mardi 25 septembre 2007 à 22:58, par Corinne - site

@ Dorothée : je te reconnais bien là... Mais n'empêche que tu as totalement raison

@ As : tu es revenue ? Super ! Merci de repréciser ta pensée. Elle m'a fait me rappeler que lorsqu'un job m'échappait, je me disais : "c'est sans doute parce qu'il y en a un autre qui m'attend ailleurs, bien mieux fait pour moi." Bon, ça n'a pas toujours été le cas, mais on se rassure comme on peut Je trouve formidable que tu aies trouvé ta "voie" en apprenant la langue des signes. Et loin de moi l'idée que ton message soit "baba cool". De toute façon, on l'est tous un peu ici
PS : Tu as vu ? J'ai mis des smileys partout

@ Ariane : merci d'avoir répondu à mes questions ici et par mail. Je prendrai le temps de revenir vers toi...

@ Laurence D : je l'ai lu aussi "Ces filles qui sabotent..." Il distille de bien belles vérités. Quant au livre suivant que je ne connais pas, je sens qu'il y aurait matière à un billet futur

@ Joanna : avec une telle expérience, je suis sûre que ton sens de la justice sera bien aiguisée

@ Cécile : première fois ici ? Je m'y perds un peu. Vous êtes de plus en plus nombreuses. Va falloir que j'établisse une liste... Au moins ton commentaire a le mérite de signaler qu'il y a aussi des femmes incompétentes. On n'est pas parfaite non plus !

@ Kheyliana : ben oui, pourquoi voudrais-tu qu'on te fasse évoluer puisque tu excelles dans ton travail ? Je plaisante bien sûr et je comprends tout à fait ton amertume.

@ Iki : tu es sortie de ta prairie ? Merci beaucoup de revenir "brouter" ici LOL. J'invite d'ailleurs tout le monde à aller faire un tour sur ce magnifique blog vert ! Iki, j'adore quand on s'emporte (je devrais écrire "s'enflamme" en référence au commentaire n°11 de Delphine :-)). Merci pour ton point de vue et bravo pour ton dynamisme !

32. Le jeudi 27 septembre 2007 à 11:08, par iki - site

Merci Corinne, je suis toute rouge de ton compliment... Une vache toute rouge, m'enfin !!!

Oui, j'ai décidé de retrouver mon punch... Mais j'ai un secret, je ne rêve plus que de moto alors dès que je sens poindre un petit peu de "zéro-moral", je m'imagine sur ma future bêêteuuuhhh... !

J'adore décidément ce blog où on peut piocher de la bonne humeur, du dynamisme et en plus, où l'on peut s'emporter et s'enflammer
Merci à toi Corinne de nous permettre de nous retrouver ici.

33. Le jeudi 27 septembre 2007 à 11:49, par Patricia - site

Bonjour Corinne,

Pour répondre à ta question, il s'agit toujours de "plafond de verre". Nous avons tous des stéréotypes que nous soyons hommes ou femmes. Aussi, on attend d'un homme qu'il soit affirmatif, dominant, compétitif, ambitieux, d'une femme qu’elle soit soumise, sensible, altruiste. Ce sont là nos schémas culturels de la place de l'homme et de la femme dans notre société.

Pourquoi les hommes sont-ils prévilégiés ? parce qu'ils répondent aux normes définies pour être un leader.
Pourquoi les femmes qui ont ses qualités ont des difficultés à être leader ? parce qu'elles ne sont plus des femmes (au sens culturel). Donc, une femme qui aura le même profil qu'un homme sera considérée comme masculine et laissera sa place à une plus conforme au schéma type et donc moins compétente.

A quoi cela est-il du ? à la peur du changement. Toute personne qui s’éloigne du stéréotype sera moins bien évaluée que si elle s’y conforme. Une étude récente a démontré qu’une femme manager exprimant de la colère est considérée comme moins efficiente que si elle est sans émotion. Alors qu’un homme est jugé de la même manière qu’il exprime de la colère ou pas d’émotion du tout. S’il montre de la tristesse, par contre, il est pénalisé. Pourquoi? Parce que l’on attend d’un homme qu’il puisse se mettre en colère, pas qu’il soit triste. Et on n’attend pas d’une femme qu’elle se fâche.

Peut-on l'éviter ? oui, mais cela demande un changement des mentalités tant pour les hommes que pour les femmes, ce qui ne sera pas facile. Comprenons toutefois que nous n'avons plus besoin en matière de management de gros bras, mais de cerveaux. Et à ce niveau, il a été prouvé que les hommes et les femmes avaient les mêmes capacités. La différence démontrée par les managers relèvent de critères uniquement masculins et non mixtes.

34. Le samedi 29 septembre 2007 à 10:18, par Laurence D - site

Oui Corinne, excellente idée de faire un papier sur les femmes et l'argent!
J'avais tenté, sans succès, peut-être en auras-tu plus que moi, de contacter la Compagnie des Femmes. Sa fondatrice se répand dans la presse sur les différences de montant de retraite entre hommes et femmes qui lui paraissent à juste titre un problème important. Travaillant depuis quelques temps sur ces questions (et "La jeune fille, le prince charmant et l'argent" sur mon blog en témoigne) je voulais savoir si elle proposait des services spécifiques pour anticiper sur cette difficulté. J'avais vu aussi qu'elle assurait des formations dans ce domaine. J'aurais voulu connaitre lesquelles.

Mes réflexions, comme celles des femmes avec lesquelles j'en discute, est qu'aborder la question de front, la relation de chacune à l'argent et sa constitution de patrimoine, est trop anxiogène et que l'on provoque la fuite. Il me semble donc maintenant qu'il faudrait l'aborder en proposant des services packagés. A partir de cela peut-être pourrait-on aborder les résistances.
A suivre...

Patricia, puisque tu t'intéresses aux aspects culturels de la discrimination, je ne saurais trop te conseiller la lecture du "Petit Deborah Tannen illustré" sur mon blog.

35. Le dimanche 30 septembre 2007 à 11:31, par fabrice - site

j'ai choisi un mode de travail qui m'interdit de doubler ou d'être doublé ... freelance!

Mais tu te doutes bien que cette discrimination m'énerve, si je devais me faire doubler quelque part, alors que ce soit par une ou un plus compétent ... aussi non je montre mes dents!

Pourquoi les hommes sont ils avantagés ? Peut être aussi parce que ce sont qui ont créé les règles du jeu depuis bien longtemps, du sur mesure ...

Que faire? éduquez vos fils et vos hommes à la mixité éduquez vos filles à la mixité aussi ... je sais pas trop ... ces schémas classiques on les retrouve bien souvent aussi à la maison ... n'est-ce pas ? Plus concrètement : pas hésiter à montrer du doigts ces inégalités, se défendre avec ses armes ... les hommes sont très réseaux au boulot ...

36. Le mercredi 10 octobre 2007 à 18:02, par Lentremetteur - site

Des témoignages reçus, j'ai compris qu'il existait au moment de la trahison un déséquilibre entre le respect et l'amitié. L'un des protagoniste étant en attente affective ou amicale plus prononcée que l'auteur de l'indélicatesse.
Mélanger les genres est toujours périlleux !

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