Dans la vie comme au boulot ?

C’est Peggy qui m’a inspirée ce billet. Elle est au chômage et au cours d’un entretien, un recruteur lui a affirmé assez catégoriquement "qu'une personne se comportait de la même façon dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle." Peggy a essayé de le convaincre du contraire, en lui apportant des exemples personnels : "un mari bordélique à la maison mais très organisé au travail, des collègues sérieux au bureau mais qui se lâchent lors de séminaires, etc.". Mais le recruteur n’en démordait pas. Selon lui, on est dans la vie comme au boulot !

Personnellement, je ne suis pas d’accord avec lui. Je pense que lorsqu’on travaille, on "joue" à celui ou celle pour laquelle on a été embauché(e). De retour chez soi, en famille ou entre amis, on est plus dans le "vrai". Cela vaut pour nos qualités comme pour nos défauts. Par exemple : vous pouvez vous montrer réservé(e) au travail et exubérant(e) entre amis, avoir un bureau en désordre et être une pro du rangement à la maison, tenir tête à votre chef et minauder auprès de votre homme, être tiré(e) à quatre épingles cinq jours sur sept et traîner dans un bon vieux survêtement le week-end, être pile à l’heure pour des réunions et en retard à une séance ciné, manquer d’assurance au boulot et ne pas se laisser marcher sur les pieds lorsqu'on vous dépasse dans une file d’attente, rendre un dossier à temps et oublier de souhaiter l'anniversaire à son frère…

Peut-être est-on vraiment dans la vie comme au boulot lorsqu'on travaille... chez soi !

EDIT du 30 octobre : Peggy raconte la suite de son entretien dans le commentaire n°26...
EDIT du 16 novembre : Peggy a-t-elle finalement décroché ce job mené avec ce recruteur borné ? Sa réponse dans le commentaire n°54 !

Par Corinne Dillenseger, le vendredi 26 octobre 2007 à 20:55
Catégorie : Elles travaillent

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Commentaires

1. Le vendredi 26 octobre 2007 à 21:32, par Penda - site

ou de vivre... au travail ! Comme certains ou certaines qui ont font leur deuxième maison. Allez il est temps de rentrer.
Bon week end
P.

2. Le vendredi 26 octobre 2007 à 21:47, par Michèle

Et moi, un recruteur a refusé de m'engager alors que j'étais 100% le profil recherché (c'était même lui qui le disait), parce que à 58 ans j'avais plus de chance de tomber malade que quelqu'un de plus jeune. Cela laisse rêveur.
Je précise que je viens de passer mon monitorat d'apnée, que je suis moniteur de plongée et que je fais du jogging 4 fois par semaine (pour tenir le coup psychologiquement parce que le chômage ce n'est vraiment pas fait pour vous donner le moral).

Michèle

3. Le vendredi 26 octobre 2007 à 21:51, par Fanouq - site

Dur parfois de différencier boulot et vie privée quand les 2 s'exercent à la maison ! Est-on pareille ? Quand on est son propre patron, il n'y a pas vraiment de "jeu", de rôle à jouer. Et encore moins d'excuses ! Seul avantage : on peut bosser (vraiment bosser) sur sa terrasse et répondre au téléphone en pyjama. Parfois, on devient un peu caméléon selon les clients qu'on rencontre, mais au bureau/maison, on est finalement vraiment soi. Et moi, cela me va bien ainsi !

4. Le vendredi 26 octobre 2007 à 21:55, par chez tine - site

bonsoir Corinne ... çà dépend du cas de figure : travailler chez soi, çà demande bien + de discipline parcequ'il ne faut pas tout mélanger ! trop facile de se retrouver devant l'ordi, la brosse à dents dans la bouche parce qu'on vient d'avoir une idée géniale, où de bosser la nuit en pyj pour ne pas la laisser filer, l'idée ! hein ? enfin, c'est ce que je fais, moua ... oula ! faut que j'me reprenne ... bisous, Tine

5. Le vendredi 26 octobre 2007 à 21:57, par Louis CHATEL - site

à la maison comme au boulot... une autre vue du sujet :o)

6. Le vendredi 26 octobre 2007 à 22:17, par Profette - site

Coucou Corinne !

C'est très intéressant, cette remarque du recruteur.
Je comprends ce que toi et Peggy voulez dire : nous ne faisons pas les mêmes choses à la maison et au travail, la démarche n'est pas là même, le contexte non plus.
Mais je pense que je peux être d'accord avec lui, si on considère notre façon de "réagir" aux choses : notre personnalité, même si on a tendance à l' "atténuer" un peu au travail, nous fait prendre des décisions, considérer des faits, interagir avec nos collègues d'une certaine façon, et ce, que ce soit au travail ou à la maison...

Par contre, je ne vois pas en quoi ça peut constituer un critère d'embauche ou être retenu contre nous ?!

PS : merci

7. Le vendredi 26 octobre 2007 à 22:33, par Corinne - site

@ Profette : oh tu as trouvé le temps de venir ici... Merci à toi...
Comme me le précisait par ailleurs Peggy, peut-être que ce recruteur cherchait à tester sa réaction. Va savoir...

@ Louis : ok, mais il n'y a pas que la maison en dehors du boulot

@ Chez Tine : et bien ça promet...

@ Fanouq : oui, je te vois bien aussi dans ce double rôle. Je trouve même qu'il te va comme un gant

@ Michèle : pour un recruteur, toutes les excuses sont (hélas !) bonnes à dire face à un candidat "senior". En tout cas, bravo pour ta forme physique ! Cela me laisse rêveuse et très admirative !

@ Penda : oui rentre vite !!! Tu as une vie en dehors du boulot

8. Le vendredi 26 octobre 2007 à 23:02, par Madame Poppins - site

Ce qui fait le "noyau dur", "l'essence même" d'une personne, ses convictions profondes, elles sont et restent les mêmes, à la maison ou au boulot, sauf qu'elle seront "emballées" ou "présentées, vécues différemment. Ainsi, une personne profondément opposée à l'avortement ne peut pas, de façon crédible, tenir un discours contraire sur son lieu de travail. Elle peut le tenter mais ne sera pas convaincante.

En revanche, je connais des comptables qui ne sont pas fichus de tenir un budget privé et je connais des avocats qui signent des tas de contrats sans lire les petites lettres.... C'est bien pour ça qu'existe le dicton du cordonnier mal chaussé.

Ce que je ne vois pas très bien, c'est l'intérêt d'une affirmation aussi catégorique de la part d'un recruteur : il peut lancer cette hypothèse et voir les réactions mais la maintenir contre vents et marées, c'est à mon sens un peu stupide. L'entretien de recrutement n'a pas pour but de parler de lui mais du candidat, non ?

Quoi qu'il en soit, si je range ma maison d'un claquement de doigts et donne des médicaments en chantant just a spoonful of sugar à mes enfants, je ne trouve pas toujours les mots pour faire passer la pillule à certains clients ! Sans parler du fait qu'il m'arrive d'égarer des dossiers...

9. Le samedi 27 octobre 2007 à 11:11, par Stéfanie

Ayaïe, si j'étais au boulot comme dans la vie j'aurais un parcours professionnel en dents de scie et des patrons qui me haïraient. Et surtout je serais au chômage régulièrement !!!!

Euh... ... ... Mais !!!! Ca serait pour ça alors ?

Plus sérieusement : Je suis pas totalement d'accord avec ce monsieur non plus mais dans certains cas il a raison. Y a des têtes folles comme moi qui savent pas faire la part des choses. Pour autant, ce n'est sûrement pas une généralité et pas une bonne idée du tout (de ma part et ceux qui peuvent faire pareil), faut le reconnaître. Il vaut mieux faire un choix dans ce qu'on montre à ses collègues. Et souvent quand les relations débordent du travail, c'est surprenant de découvrir le vrai "moi" de ses collègues.

Juste une anecdote plusieurs fois répétées et qui me fait sourire. J'ai souvent travaillé en milieu très mixte où des femmes avaient des super responsabilités. Donc une attitude de chef et un aplomb propre à ne pas laisser les hommes se faire de fausses idées après un ordre donné d'une voix ferme. Dès que ces messieurs tournaient le dos et puisque j'étais une femme moi-même donc sans danger, elles appelaient leur chéri et au téléphone on aurait dit des fillettes énamourées... C'était trop mignon... Pareil quand elles joignaient de la famille. On devinait que la "chef" disparaissait l'espace de quelques minutes...

Juste pour rebondir sur les propos de Madame Popins, je pense que l'exemple du débat sur l'IVG est assez maladroit. C'est typiquement le genre de sujet à ne pas aborder dans le cadre du boulot. Un peu trop touchy. Et quand on parle d'être la même au boulot et à la maison moi je pensais pas "à afficher" ses convictions personnelles ou les plus profondes sans aucun rapport avec le travail. Si ?

10. Le samedi 27 octobre 2007 à 11:22, par Fred de Suède - site

Je trouve que c'est bizarre comme mode de pensée de la part du recruteur. C'est comme de dire que la plupart des gens ne peuvent pas être professionnels. Heureusement que mon compagnon n'est pas aussi sérieux à la maison qu'au boulot où tout le monde s'attend un monsieur ennuyeux et précis en costume-cravatte et en gros avec rien qui dépasse (il est heureusement très drôle sisi!).

Pour ma part je suis une bureaucrate très à cheval sur la règlementation quant il le faut mais une pragmatique qui adore les jeux de mots en privé.

Le tout n'est pas de savoir qui on est mais quand on doit être quoi: savoir faire la part des choses. Avec certaines personnes l'humour passe, pas avec d'autres et il faut savoir choisir quand. Il aurait sans doute été plus intelligent de raisonner sur cela lors de l'entretien que de se cantonner à un point de vue ce qui n'apporte rien à personne...

11. Le samedi 27 octobre 2007 à 11:25, par Sandra - site

Bonjour Corinne, dans conditions de travail, il y a con, au dessus ou en dessous, ou en face ils sont là, un livre genial signé par un auteur qui se fait appeler tonvoisin de bureau : en terme de jeu d'acteur au travail, il y en a qui jouent au con, ca c'est certains
www.travailleravecdescons...
pure bonheur !
une fan

12. Le samedi 27 octobre 2007 à 11:35, par Fauvette - site

Heureusement que nous avons la liberté de vivre notre vie comme nous l'entendons en dehors de travail ! Mais il est vrai que le travail déborde souvent et envahit nos vis privées !

Je crois que le recruteur attendait une réaction.

13. Le samedi 27 octobre 2007 à 13:46, par Madame Poppins - site

Stéphanie, évidemment qu'une secrétaire dans une entreprise de moules à gateau pourra ne pas aborder une telle question sur son lieu de travail.

En revanche, quid d'une infirmière qui doit intervenir au bloc opératoire, pour des IVG "à la chaîne", pour une conseillère en planning familial, pour une secrétaire d'un diocèse, pour une infirmière scolaire..... Là, plus difficile de faire comme si l'IVG était une question relevant de la seule sphère privée.

Donc, oui, l'exemple peut être maladroit, il ne l'est pas dans l'absolu, du moins selon mon avis relatif !

14. Le samedi 27 octobre 2007 à 13:56, par La Babole - site

Je crois que c'est une vision purement franco-française : on dit régulièrement "je suis plombier", "je suis assistante", etc... Beaucoup d'autres pays utilisent plutôt le "je fais plombier", "je fais assistante"...

Là, pour le coup, faire un métier est-il être tout court ? Je ne le pense pas. Même si, forcément, des traits de "caractère" ressortent au boulot, il n'en reste pas moins que c'est un rôle social pour lequel on est payé, donc forcément, nous nous adaptons à ce rôle (pour avoir cette paie... et peut-être cette paix !) !!!

Je travaille et m'adapte au rôle et à la mission qu'on me demande de faire. Chez moi, je suis moi (hors considérations lacanienne et consors !)... Donc pas forcément identique dans l'un et l'autre lieu !

15. Le samedi 27 octobre 2007 à 15:13, par Kti

Eh bé.... s'il est aussi têtu (et narcissique) à la maison qu'au bureau ça doit être sympa de vivre avec lui ! déjà qu'à mon avis cela ne doit pas être sympa de travailler avec/pour lui... qu'en pensent ses collaborateurs(trices) ?
D'accord avec Corinne et toutes celles qui pensent que l'on "joue" ou "fait" ce pour quoi l'on a été embauché. En tant que secrétaire mes dossiers sont rangés dans des pochettes transparentes et de couleurs différentes accessibles dans les 3 secondes car je ne me vois pas faire "patienter" mon chef ou mes collègues un quart d'heure en attendant de retrouver ledit dossier comme c'est le cas à la maison où tout est parfois empilé en attendant le grand classement !
Et puis si ce cher "têtu" attendait une réaction il me semble que Peggy lui a répondu ! que voulait-il entendre ? qu'en attendait-il ? qu'en a-t-il conclu ?
Bien sûr aussi que nous sommes humains et que nous ne pouvons pas jouer systématiquement double jeu, mais forcément nous "composons" un peu plus au bureau qu'à la maison. Il nous est tous arrivé un jour "d'avoir râté une occasion de nous taire" à la vue de la tête de nos collègues ou d'avoir fait la gaffe de l'année ! Rien de tel pour nous rappeler à l'ordre !
Allez bon week-end à tous et toutes que ce soit au bureau ou à la maison

16. Le samedi 27 octobre 2007 à 21:20, par Corinne - site

@ Sandra : sois la bienvenue. Je connais le livre pour en avoir entendu parler, le blog pour l'avoir visité, l'auteur (anonyme) pour ses interviews... Mais, quel rapport avec le sujet du billet ?

@ Fred de Suède : ravie de te relire ici Merci pour ce point de vue que je partage, surtout lorsque tu évoques le recruteur en question. Pour avoir déjà disséqué quelques "phénomènes" sur ce blog, plus rien ne m'étonne vraiment venant de leur part

@ Stéfanie : merci pour cette belle anecdote Sur l'IVG, je rejoins Madame Poppins. Difficile de faire fi de certaines convictions personnelles dans certaines professions.

@ Madame Poppins : j'ai bien aimé tes exemples. Surtout le jeu de mots avec l'histoire des médicaments/pilule - enfants/client
Fred de Suède doit certainement apprécier (com n°10).

@ La Babole : très intéressante démonstration. C'est l'illustrateur qui commentait ou La Babole ?

@ Kti : merci et ok avec toi sur toute la ligne. Bon week-end à toi aussi.

17. Le dimanche 28 octobre 2007 à 05:33, par sophie clz

Bonjour à tous !

Pour certaines personnes il a raison. J'ai connu des gens qui sont vraiment égal à eux même dans toute situation.

Par contre pour d'autre comme moi c'est une autre paire de manche.

j'ai m^me parfois l'impression d'avoir un grand manteau qui transforme mon mental
quand je le mets pour le boulot :
je suis patiente, tétue dans mes entreprise, je finalise tout, je vérifie et revérifie, je suis même organisée.

quand je l'enlève arrivée à la maison :
je suis impatiente avec mes enfants, j'entreprend pas mal de choses et les fini rarement, je suis laxiste et bordélique.

en bref j'ai deux vies et pour rien au monde je voudrais me comporter à la maison comme je suis au travail. pour moi ce sont deux monde différents, c'est peut-être pour cela que j'ai rarement mélangé boulot et vie privée

Mais le problème avec pas mal de recruteur, c'est qu'eux même dans la plupart des cas sont recrutés par rapport à leurs diplomes (chose normale me direz-vous) mais pas par rapport à leur logique sociale, Ils ont tendances à faire des généralités, comme beaucoup de gens c'est culturel tant que l'on ne se sera pas débarrasé de ces carcans ont entendra toujours des idioties généralistes, les grand ceci, les femmes cela, les gens du nord, les gens du sud et gnagnagna et patatipatata......
nous sommes dans une culture qui inhibe les individualités au profit des collectivités, quand l'homme auras enfin fini de cataloguer ses semblables dans des castes prédéfinies les portes s'ouvriront peut-être......

18. Le dimanche 28 octobre 2007 à 08:16, par La Babole - site

La Babole (le personnage) ne commente pas sérieusement, en général (quoi que !!!) - L'illustrateur essaie, bien humblement...

Le "cataloguâge" est en partie vrai... Mais le but au niveau professionnel est simple : tendre vers l'élite au moins cher ! Donc, ça reste logique (pas forcément acceptable, mais logique) !

19. Le dimanche 28 octobre 2007 à 11:30, par La noiraude

Comme partout, il y a de bons et mauvais professionnels ... visiblement Peggy est tombée sur un mauvais ...

Ce monsieur ou dame ne connaît certainement pas Carl Jung qui parle de "persona" et "anima" : nos deux facettes, notre personnage pour l'extérieur et notre âme, notre moi intérieur. Pour lui, nous pouvons être deux.
Nous pouvons avoir un style naturel et un style adapté en fonction de ce qu'on attend de nous. L'idéal étant de ne pas faire le grand écart tout le temps entre ce que nous sommes vraiment et ce qu'on attend de nous au boulot. Car au bout d'un moment on se fatigue, on est trop tiraillé. La difficulté vient souvent du fait que nous avons du mal à être en contact avec nos besoins, nos émotions et nous continuons du coup à nous infliger des situations insupportables et contraignantes. Parfois aussi, nous n'avons pas le choix ...

Je souhaite ajouter que je lis ce blog depuis quelques temps et que je suis "fan" ! Je n'avais encore rien commenté jusqu'à maintenant mais là, j'ai eu du mal à ne pas réagir ... je forme dans le domaine du recrutement ...
A bientôt pour d'autres lectures et commentaires ! Très bonne journée de dimanche rallongée d'une heure.

20. Le dimanche 28 octobre 2007 à 13:04, par Anne

Pour moi,on rest fondamentalement le même ou la même.Comme dit la Noiraude,on adapte notre comportement à la situation,plutôt inconsciemment Et parfois la dichotomie ne concerne pas seulement 'lieu de travail/maison' mais 'proches/pas proches'
Un petit exemple : je sais être autoritaire avec mon fils,moi qui étais persuadée de ne pas l'être que ce soit avec d'autres enfants ou vis à vis d'autres adultes(je n'ai rien d'une leader).On me dira que c'est parce que c'est mon fils,mais alors,pourquoi son père se fait-il conduire par le bout du nez ?
Ce qui est certain,effectivement,c'est que les généralisations sont à éviter.

21. Le dimanche 28 octobre 2007 à 15:03, par Corinne - site

@ La noiraude : merci pour ce tout premier commentaire. Ton avis est d'autant plus précieux que tu travailles dans le domaine du recrutement. N'hésite pas à revenir t'exprimer ici

@ Anne : ok aussi pour l'exemple entre proches et pas proches. Merci.

@ La Babole : bien vu

@ sophie clz : oui, place à la différence, à la diversité... On y arrivera, je reste optimiste.

22. Le lundi 29 octobre 2007 à 09:22, par Tizel - site

Je suis assez d'accord avec toi. Tout le monde connais des patron tyranniques qui se font mener à la baguette par leurs épouses.

Dommage qu'un recruteur ai une si courte vision des choses. Cela doit nécessairement avoir un impact sur ses qualité de recruteur.

Tizel

23. Le lundi 29 octobre 2007 à 11:33, par Fabrice D - site

moi suis assez le même partout (ma fonction le permet aussi) ... mais je peux témoigner que beaucoup d'amis, de collègues passent l'habit de la fonction en entrant au boulot .. c'est normal non ? heureusement j'ose écrire ...

ps : ça devait pas être un recruteur de haut vol ... Mais peut être un homme charmant à la maison qui sait ...

24. Le lundi 29 octobre 2007 à 14:24, par Ariane - site

Il y a quelques temps j'ai suivi une "formation comportementale" où on devait répondre à un questionnaire. Nos réponses nous donnaient deux résultats : un "profil au naturel" et un "profil adapté" (sous entendu dans le travail).

Et pour le formateur, il était clair qu'on "poussait" certaines qualités au travail (notamment le fait d'être plus organisé, rigoureux, ou peut-être plus sociable). C'est ce que tu dis quand tu parles de jouer le rôle pour lequel on a été embauché.

C'est sûr si on doit faire le grand écart entre les deux rôles, ce n'est pas une bonne idée pour prendre un poste, mais tout employé doit pouvoir s'adapter un minimum à ce qu'on lui demande, forcer sa nature, non ?
C'est peut-être ce qu'il fallait répondre à ce recruteur ?

25. Le lundi 29 octobre 2007 à 20:49, par Corinne - site

@ Tizel : contente de te relire ici. Merci
@ Fabrice : oui je pense aussi que c'est normal. Pas pour ce recruteur apparemment...
@ Ariane : j'attends aussi la réponse de Peggy sur le sujet...

26. Le lundi 29 octobre 2007 à 23:02, par Peggy

Et la voilà chère Corinne !
Avec le recul, je pense que c'était sa manière de tester ma réaction face à une telle aberration (enfin je considère ça comme faux d'affirmer que l'on est pareil au travail comme à la maison....vous l'aurez compris !).
L'autre chose qu'il m'a demandé lors de l'entretien (autant péciser que c'est un poste de management), c'était comment mes amis me percevaient : celle-là, quiconque passe un entretien y a droit en général et si vous y échappez, ben tant mieux !!
Enfin bref, sa conclusion fut que j'étais intransigeante et entière, ce qui n'allait pas coller avec le profil recherché.... du coup j'ai argumenté aussi sur ce point, tout comme ceui qui fait l'objet de ce post....
Heureusement finalement.... puisque j'ai été rappelé quelques jours après et j'ai été retenue pour rencontrer son client. A ma question, qu'est-ce qu'il l'a fait changer d'avis vu que j'avais l'impression d'être plutôt grillée : vous avez su montrer du caractère et de la personnalité dans vos réponses....
C'est en tout cas la première fois qu'on me l'a fait celle-là....et j'espère la dernière.
Corinne, merci de m'avoir donné la parole !

27. Le lundi 29 octobre 2007 à 23:06, par Peggy

@la Noiraude : ça m'intéresse d'avoir ton avis comme tu es formatrice en recrutement

28. Le mardi 30 octobre 2007 à 13:35, par CECILE - site

A 100% d'acord avec toi. Dans le travail je suis celle qu'on veut que je sois pour les fonctions que j'ai a remplir. Mais avec le temps j'essaie de fondre ces deux peersonnalité qui ont toutes deux des qualités.. Histoire d'être plus cohérente, honnête avec les autres et avec moi-même !

29. Le mardi 30 octobre 2007 à 18:57, par Miekellee - site

Combien de femmes avoueront avoir un jour dit à leur homme: "Ne me traite pas comme tes subordonnés... Tu n'es plus au travail"!! Et combien d'hommes sortent transfigurés, le matin , de leur salle de bain, équipés du total look en vigueur dans leur société... Et ce pilote de ligne qui disait toutes dents resplendissantes "J'ai mis mon habit de lumière" pour mieux jouer au commandant de bord intransigeant... et séducteur...

Combien de femmes découvrent leur homme sous un autre jour à l'occasion d'une sortie avec les collègues (ça se fait moins heureusement). Attention aux gaffes!!

Heureusement que nous savons jouer un personnage social, adapté a notre environnement, qui met ses valeurs et ses croyances en sourdine..pour intégrer celles du collectif... Se soumettre ou se démettre.. C'est la loi de la meute et du clan...

Et si on se perdait un peu dans tous ces "moi"? Et je ne parle pas des "moi" des autres!
Et si, à la fin, la synthèse était difficile ? Et si ce grand écart consommait notre énergie vitale?

Dans ce jeu de l'adaptation, celui qui économise les effets de manche et fonctionne à l'implication minimale s'économise... pour le long terme.

30. Le mardi 30 octobre 2007 à 19:58, par Lilia - site

Je pense qu'on ne peut pas être catégorique dans un sens ou dans l'autre. Je dirais que l'attitude de quelqu'un au travail peut donner une bonne idée de ce qu'une personne serait dans le privé, si on observe bien et qu'on sait interpréter.
J'avais par exemple une collègue aux petits soins avec le boss mais totalement autoritaire en privé avec son homme. En fait elle se retenait tellement avec son boss pour des raisons qu'on comprend (matérielles mais aussi un sens fort du respect de la hiérarchie) que c'était inversement exagéré avec son mari qui en souffrait.
Elle aurait été plus équilibrée au travail qu'elle serait plus supportable en privé.

Donc je dis que l'attitude au travail n'est pas la même forcément que chez soi mais peut donner facilement une idée aux perspicaces ou ceux qui peuvent confirmer voyant les 2 facettes.

Pour ma part, je suis, je pense assez la même au bureau que chez moi. Sauf pour l'ordre, je suis tellement bien rangée chez moi que je me lâche au bureau, ayant le loisir de laisser un peu trainer sans gêner personne :D
Donc je tiens encore le même raisonnement : théorème de l'inversement proportionnel !

Sympa l'info pour la suite de l'entretien que donne Peggy au commentaire 26. Je serai hyper contente d'apprendre qu'elle a décroché le poste.

31. Le mardi 30 octobre 2007 à 21:14, par Corinne - site

@ Peggy : merci de nous tenir ainsi au courant. Donc, en ayant fait preuve de tempérament et de personnalité, tu as finalement séduit ce recruteur, au premier abord plutôt intransigeant ! Bravo ! Reste encore à convaincre le client... J'espère que tu reviendras nous raconter l'issue de cet autre entretien. Bonne chance !

@ Cécile : et bien tant mieux et chapeau, si tu arrives à être cohérente au boulot et en dehors.

@ Miekellee : ce que tu écris est tellement vrai... Le "grand écart" est usant, mais est-il vraiment conscient ?

@ Lilia : le "théorème de l'inversement proportionnel" ! Tu as tout dit !

32. Le mercredi 31 octobre 2007 à 01:22, par Fafa

Je suis plus ou moins d'accord avec Lila, il arrive que certains dysfonctionnements professionnels modifient la vie personnelle, l'inverse étant bien évidemment "interdit".

Pour digresser je reprends la phrase bien connue "quand on rentre au bureau on laisse sa vie privée derrière". Je trouve cela plutôt étrange. On en est evidemment tous capable jusqu'à un certain point.

Pour ma part j'ai ce souvenir, très vivace, d'un cadre sous fifrard rentrant dans mon bureau en hurlant et en secouant une cafetière vide - en langage "cadre" cela signifie qu'il veut du café - alors que j'étais en train de régler les détails de l'enterrement d'un membre de ma famille (il va de soi que si j'avais pu éviter de le faire que cela soit du bureau ou d'ailleurs je l'aurais fait). Jusqu'ou doit on laisser sa vie privée derrière et conséquemment "adapter son comportement" à l'entreprise ?

J'ai retenu la leçon. Tant que j'ai travaillé en entreprise en cas de problème personnel grave ou non mais nécessitant du temps pour "ajustements" je me faisais "arrêter". Telle est la triste conclusion et la fin de ma tentative de hors sujet

Pour revenir à l'entretien tel que le raconte Peggy je suis tout simplement choquée. Ils cherchaient quelqu'un pour le poste où pas ? Au vu du CV le recruteur est censé savoir quel est le profil de la personne qu'il reçoit (c'est la moindre des choses au vu de l'intitulé ronflant du poste) si au delà de cela il ne sait pas et se voit dans l'obligation de reçevoir 25 personnes et de chercher les failles chez chacun c'est tout simplement qu'il est mauvais.

Sur ce je vous bizzzasse

33. Le mercredi 31 octobre 2007 à 02:23, par Baïlili - site

Il a tort ce recruteur ! Je suis plutôt bordélique à la maison mais très organisée au boulot, flemmarde chez moi mais hyper active au bureau ! Et toc !

34. Le mercredi 31 octobre 2007 à 09:38, par As - site

@ fafa, génial le passage "en langage cadre cela signifie qu'il veut du café"
je trouve que les recruteurs se permettent de plus en plus de familiarités, de questions gênantes ("ah ? vous allez vous marier ? alors vous allez vouloir un bébé ?"). Ils savent que le marché de l'emploi est tendu dans certains domaines alors ils en profitent.
Pour ma part il faudrait mieux que je ne sois pas la même au bureau qu'à la maison parce que je passerai mon temps à passer derrière mon patron "range tes dossiers, fais moins de bruit avec tes talons, ré-écris ta phrase on ne comprend rien" bref, une vraie maman poule quoi !

Tout cela me fait penser à quelque chose que tu as sûrement déjà traité Corinne ceux qui ne peuvent s'empêcher de mettre de l'affectif dans leurs relations au travail et qui ont du mal à mettre une barrière (faut-il en mettre ?) entre vie pro et vie perso. Merci ! bisous

35. Le mercredi 31 octobre 2007 à 09:39, par As - site

OUPS je mettais "merci" à la fin car si tu as déjà traité le sujet merci de me mettre le lien, je suis allée un peu vite là...

36. Le mercredi 31 octobre 2007 à 12:35, par illinois

je pense que de toute façon on joue toujours un role dans la vie on est différente au boulot, avec certains amies, à la maison. Moi j'aurais tendance a dire que l'on est légèrement différent au boulot. J'ai eu un patron qui est "chiant" partout odieux, après nous nous sommes revus et la j'avais l'impression de decouvrir quelqu'un autre un type super sympa pour lui il se devait etre autoritaire car il avait peur qu'en étant lui meme (cad gentil) personne ne lui obéirait !

37. Le mercredi 31 octobre 2007 à 21:58, par Corinne - site

@ As : non ce n'est pas encore un sujet que j'ai traité ici. Il y en a tellement...

@ Illinois, Baïlili, Fafa : merci pour vos témoignages.

38. Le mercredi 31 octobre 2007 à 22:00, par Marine Griot

Bonjour,
Je me permets de laisser ce message en commentaire : votre adresse mail ne fonctionne pas, pouriez-vous m'envoyer vos coordonnées ?

39. Le jeudi 1 novembre 2007 à 11:02, par Stéfanie

ET bien finalement... il semblerait ce recruteur ait juste fait de la provoc, sachant très bien (ou pas) que son affirmation était bancale et cela en vue de mettre Peggy en situation de réagir (comme semble l'indiquer son post).
Ni idiot ni incompétent (même si pas agréable) ce drh mais "straight", oui un peu brutal. Mais apparemment ça a fonctionné pour Peggy et c'est ce qui compte ! Après tout il n'est pas là pour plaire ou être consensuel, si sa méthode choque, elle lui permet de trouver les "personnalités" dont il a besoin.
Boulot, ton univers impitoy-ya-ya-ble...
Bravo à Peggy pour ce succès ;-)))

40. Le jeudi 1 novembre 2007 à 16:25, par dorothée

Une variante: tout dépend aussi du travail...
Pensez vous qu'en tant qu'électricienne du batiment, j'ai besoin de cacher mes traits de caractères, mon coté bordélique(attention, je ne perd que mes outils- pas le matériel! ), raleuse, ours ou grande gamelle mais aussi joyeuse, ma disponibilité,etc...?
Les autres n'en n'ont pas tant à faire, au mieux, ça les fait parler, mais mon caractère à peu d'impact sur mon travail... que je sois de bonne humeur ou pas, mes prises seront branchées de la même façon.

Après, le travail représentant un tier de la journée, je n'ai pas envie de me cacher, de faire "comme-ci", je considère que je doit dépenser mon énergie à autre chose!

Il en était bien entendu tout autre à la période ou je travaillait comme commerciale, ou un seul de mes chefs m'a véritablement "capté". Ce qui a rendu notre travail bien + interréssant. Il était hors de question d'être naturellement "ours" en rendez vous! Au moins, avec lui, je pouvais me lacher entre les rencards, et quel soulagement!

Le malaise professionnel ne peut-il pas venir de ça aussi? je pense qu'il doit-être fatiguant de porter 2 casquettes à longuer de temps
"chasser le naturel..."

Je suis assez daccord avec le recruteur...

41. Le jeudi 1 novembre 2007 à 16:25, par Fafa

Il est évident qu'on peut aussi prendre les choses comme cela. Après tout c'est "l'univers impitoyable du boulot". Que certains finissent en arrêt maladie longue durée, développent des dépressions noires ou se suicident n'est après tout que leur problème de "faibles".

Pour ma part je le prends dans l'autre sens il n'y a que de cette façon que les conditions de travail pourront évoluer.
Si celui qui doit être provocateur,violent, dérangeant ou manipulateur est considéré comme incompétent et si ses méthodes sont jugées une bonne fois pour toutes inadaptées. Cela changera peut être.

je persiste donc : un recruteur qui se retrouve dans la position de se comporter comme celui qui a reçu Peggy est incompétent. Son travail est censé se situer loin en amont, l'entretien n'étant qu'une formalité. En plus d'être incompètent il n'a rien appris à l'école. Bref, la totale.

j'irais encore plus loin : C'est nous qui fournissons le travail donc nous qui sommes en position de force lors d'un recrutement. En ce qui me concerne cette méthode a toujours très bien marché.

et je signe : Fafa

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42. Le jeudi 1 novembre 2007 à 19:23, par Dom - site

Sans tomber dans le cliché, on a tous eu le chef tortionnaire au bureau qui filait tout doux devant madame.
Mon problème c'est que justement je suis bien la même au travail et à la maison, ce qui m'a souvent joué des tours. Malgré tout, par exemple je suis super ordonnée dans mon job, et très bordélique chez moi.
Super patiente au taf, pas du tout at home etc...
Mais mon caractère est le même et mon comportement en général aussi, ce qui m'empêche de jouer un rôle, c'est ballot, je n'y arrive tout simplement pas.

43. Le jeudi 1 novembre 2007 à 19:48, par Claudine

Tout à fait d'accord avec Peggy. Je suis tout à fait différente au boulot, je prends des gants avec mes collègues, je suis très ordonnée, je me compose un masque tandis qu'à la maison je suis plutôt cool, je ne vois que des personnes que j'aime. Je pense qu'on ne peut guère échapper à cela !

44. Le dimanche 4 novembre 2007 à 09:39, par Corinne - site

@ tous : bon si je résume : nous savons nous "dédoubler" par la force des choses, poussés par l'environnement social et professionnel, et aussi parce que nous le voulons bien... A nous de gérer ce grand écart, et ma foi, on s'en sort plutôt bien, non ?

45. Le dimanche 4 novembre 2007 à 22:11, par lavomatic - site

Arf ... si j'étais aussi franche au bureau que dans ma vie préivée, y'a bien longtemps que je me serais faite licencier ! Et oui ... on apprend à être faux cul parfois au travil, bien malgré nous ...

Il est nul ce recruteur, il suffit d'écouter ses collègues au téléphone pour savoir à qui ils ont à faire rien qu'au ton de leur voix : vie privée/publique on ne parle pas sur le même ton!

46. Le mercredi 7 novembre 2007 à 10:43, par Cilou

Fafa, pas d'accord avec toi.
Un CV ne dit rien de la personnalité. Or, surtout pour un poste d'encadrement, la personnalité est le plus important, bien avant les compétences "techniques". Il est donc normal que le recruteur cherche en savoir plus sur la personnalité, et ça ne peut se faire que par entretien. Ce n'est pas une formalité, c'est l'essence même du boulot de recruteur.
Un entretien où l'on tente de destabiliser le candidat, c'est nul pour certains postes (débutants notamment), mais pas forcément inutile pour un poste de manager, qui aura forcément à faire face à des situations difficiles et destabilisantes.

47. Le mercredi 7 novembre 2007 à 21:30, par Corinne - site

@ lavomatic : oh comme ça fait longtemps ! Je suis vraiment ravie de te relire ici
@ Cilou : sois la/le bienvenu(e) ! J'espère que Fafa repassera par là pour te répondre...

48. Le mardi 13 novembre 2007 à 23:17, par Inferyaëre

Hum, sujet assez délicat lorsqu'on sait qu'il existe une surmultitude de comportements, chaque personne étant unique (enfin tant que la Société de consommation etc n'a pas totalement conditionné les humains ... Je pense qu'il existe encore des rescapés :-P ).

Tout ça pour en arriver à la conclusion que Madame Z aura un comportement similaire sur son lieu de travail et dans sa vie privée, que Monsieur DoubleZ agira à l'inverse et que Mademoiselle TripleZ penchera un peu vers les deux.
Je pourrais compliquer un peu plus le schéma et inventer encore et encore des milliards de comportements.

Ce qui est assez décevant (pour ne pas dire attristant) c'est de constater l'étroitesse d'esprit de certains recruteurs (Fort heureusement tous ne sont pas à mettre dans le même sac ).

49. Le mardi 13 novembre 2007 à 23:22, par Inferyaëre

NB : Après petite réflexion, il pouvait s'agir d'un petit stratagème du recruteur, jouer l'effet obstination et attendre bien sagement la réaction de son interlocutrice.
Je préfère cette idée plutôt que celle du gars qui manque d'esprit :o)

50. Le mercredi 14 novembre 2007 à 09:21, par Corinne à Inferyaëre - site

@ Inferyaëre : il semble bien en effet que ce recruteur ait voulu tester la réaction de Peggy (cf. commentaire 26).

51. Le mercredi 14 novembre 2007 à 17:10, par dorothée

"A nous de gérer ce grand écart, et ma foi, on s'en sort plutôt bien, non ?"
ben il aurait fallu demander aux malheureux de renault avant qu'ils ne se suicident... non? Quand le travail fait basculer notre vie, je ne suis pas sure que notre identité s'en sorte bien...

52. Le mercredi 14 novembre 2007 à 18:40, par Corinne - site

@ Dorothée : je faisais référence aux témoignages partagés dans les précédents commentaires, aux comportements des gens, à leur façon de "jouer" selon qu'ils se trouvent au bureau ou en dehors. Les suicidés de chez Renault n'ont peut-être pas su gérer ce grand écart, mais d'autres éléments sont venus le renforcer : pression, cadence du travail, etc. Je pense que tes exemples sont des cas extrêmes, même si cela reste inquiétant d'en arriver là.

53. Le jeudi 15 novembre 2007 à 20:39, par dorothée

I agree! c'est la pire des situation!

54. Le vendredi 16 novembre 2007 à 13:37, par Peggy

Bonjour à toutes et surtout à Corinne,

Juste pour vous dire que j'ai décroché le job !!! Comme quoi !!!
Mais le salaire n'est pas du tout à la hauteur de mes attentes et même pas à celle de manager donc nous sommes en pleine négo.

A Inferyaëre, je suis d'accord avec toi....sinon quel con !

Bon weekend à toutes

55. Le vendredi 16 novembre 2007 à 20:23, par dorothée

@ peggy: bravo!

56. Le samedi 17 novembre 2007 à 00:11, par Inferyaëre

@ Peggy : c'est cool que t'es décrochée le boulot, bah pour le salaire si franchement tu peux pas obtenir une augmentation, tu peux te permettre de chercher ailleurs en parallèle maintenant que t'es casée.
Bon courage pour la suite.

Bon we, profitez-bien.