1. Le mardi 15 janvier 2008 à 08:32, par Cécile

Pour l'employeur, ce n'est jamais le bon moment. Alors autant ne pas tenir compte de lui (ou elle).
Ca m'est arrivé de postuler à un CDD en étant enceinte (et ça ne se voyait pas encore, et je ne l'avais pas dit). Avec quelques scrupules car je savais que ça aurait causé pas mal de soucis à l'employeur. Mais sans aucun remord ni mauvaise conscience. Mais je n'avais pas été choisie.
Ne dites jamais que vous êtes enceinte lors d'un entretien d'embauche. J'ai vu une fille se faire rejeter lorsqu'elle l'a dit au moment de signer les contrats. Alors que c'était "dans la poche" pour elle. Précision : les deux personnes qui ont refusé de l'embaucher étaient des femmes.

2. Le mardi 15 janvier 2008 à 09:26, par Raphaele - site

Entre les contraintes de l'employeur, les projets passionnants en cours, les plans pour développer ses compétences, si on s'écoutait ce ne serait jamais le bon moment. Il est déjà assez incertain de réussir de tomber enceinte quand on le veut, alors le mieux c'est de faire abstraction de tout ça. Que dit la loi déjà ? Il me semblait qu'en France il est autorisé de demander à une postulante si elle est effectivement enceinte mais pas si elle compte le devenir ?

3. Le mardi 15 janvier 2008 à 09:56, par mc - site

Je pense même que la loi autorise à répondre non quand c'est oui, ce ne sera pas un motif de licenciement, car la question n'est pas légale.
Après le 4ème mois c'est délicat, ça commence à se voir un peu, et surtout faut déclarer pour pas perdre ses droits.

A vérifier, mes souvenirs sont vagues et ça a pu changer.

C'est presque plus difficile la deuxième question (pas très légale non plus), car si on a pas d'enfant, faut être convaincante, sans caricature.
Pas oublier que malgré les progrès, il arrive encore que des enfants se passent de notre permission pour s'annoncer, tout malicieux.

Désolée, patron....

4. Le mardi 15 janvier 2008 à 10:40, par Anne

Le bon moment,c'est quand on en a vraiment envie.Non?
Il est vrai que les contingences matérielles n'y sont pas toujours , mais est-ce que ça comptait quand la pillule n'existait pas et que l'avortement n'était pas légal?
D'ailleurs , tous les anti-avortements tiennent ils compte des conditions dans lesquellles l'enfant peut venir au monde ?Non,il faut soi-disant privilegier la vie.
Tien,je dévie encore !

5. Le mardi 15 janvier 2008 à 11:30, par mo - site

Je me pose régulièrement cette question et je pense me devoir me la poser un bon bout de temps encore. Sans emploi pas d'enfant... avec un emploi pas d'enfant non plus (ou du moins pas avant une longue période dans l'entreprise). Un cercle vicieux? Trop de réflexion et de questions nous empêchent d'être heureux et de fonder une famille. Nos parents se prenaient-ils autant la tête? Certes, la conjoncture actuelle n'est pas la même qu'à leur époque. Mais faut-il pour autant passer à côté du bonheur?

6. Le mardi 15 janvier 2008 à 11:37, par La JD - site

Et bien moi j'ai eu mes enfants quand l'envie était là, je ne me suis jamais posé ces questions sinon mes deux filles ne seraient pas encore de ce monde.

7. Le mardi 15 janvier 2008 à 11:43, par Julie BBG - site

Le bon moment c'est quand on en a envie quelle que soit notre situation... sinon, comme le dit La JD , beaucoup d'enfants ne seraient de ce monde aujourd'hui.

8. Le mardi 15 janvier 2008 à 12:38, par MyDa

c est vraiment une très bonne question, pour laquelle je me sens concernée
il est sur qu il n y a pas de moment idéal pour avoir un enfant...
de toute façon les recruteurs ils sont pas bêtes...

9. Le mardi 15 janvier 2008 à 13:13, par Titous

Comment dire... ben oui, les bébés, il faut les faire venir au moment ou on est (enfin) décidés... ben oui, il se trouve que parfois c'est pas l'idéal côté boulot... ben oui, parfois on décide que faire un petit c'est prioritaire et finalement le boulot, ça s'organise plus ou moins mal autour. De mon côté, ça a donné enceinte pendant un plan social, un CDD jusqu'à mon congé mat et un CDI 8 mois après la naissance.
Je confirme qu'il n'est pas conseillé d'annoncer la grossesse au moment où on signe le CDD, même s'il finit avant le début du congé mat !

10. Le mardi 15 janvier 2008 à 16:05, par Fred de Suède - site

Je connais deux personnes qui ont changé de boulot l'an passé en étant enceintes. Elles l'ont dit lorsqu'on leur a proposé le poste et tout s'est bien passé. Vous me direz que c'est en Suède mais ici aussi la question se pose surtout vu la longueur du congé parental (480 jours à partager entre les parents).

Mais entre le moment où l'on se décide et celui où on est en congé il peut s'écouler des années...

11. Le mardi 15 janvier 2008 à 17:18, par Mc

Pour préciser ce point :

Les questions autorisées :

- Etat civil (nom prénom date et lieu de naissance, nationalité, marié ou pas ...)
- Diplômes
- Antécédents professionnels
- Situation militaire
- Existence d'une clause de non-concurrence

Les questions INTERDITES :
- Opinions politiques philosophiques et religieuses
- Appartenance Syndicale
- Projets matrimoniaux
- ETAT DE GROSSESSE
- PROJETS DE GROSSESSE
- Etat de santé
- Antécédents judiciaires
- Origines ethniques

Donc le recruteur n'a même pas le droit de vous poser la question. Donc, si vous voulez lui cacher votre grossesse, rien ne vous en empêche, à part votre honnêteté mais là il est clair que ça vous empêcherait d'obtenir le job. Mieux vaut la jouer fine, si vous êtes assez au début de la grossesse et faire celle qui ne savait pas...

A noter que dans le cadre d'un CDI la protection des femmes enceintes ne joue pas, et trois mois plus tard, il ya des chances pour que ça se voie vraiment.

12. Le mardi 15 janvier 2008 à 17:19, par Mc

Pardon, je voulais dire "Dans le cadre d'un CDI, la protection des femmes enceintes ne joue pas pendant la période d'essai."

Désolée

13. Le mardi 15 janvier 2008 à 17:36, par Hélène de l'Ile Maurice - site

Effectivement, c'est quand on a envie. Que l'on travaille ou pas.
Une chose est sure, c'est lorsqu'on élève un enfant en bossant, les moments passés avec lui sont plus intenses, plus vrais.
Mais dans les 2 cas c'est merveilleux!

14. Le mardi 15 janvier 2008 à 20:47, par regine

Je dirais qu'avoir un enfant c'est surtout quand il a envie de venir.
ça ne marche pas à tous les coups. Alors à lui de décider s'il a envie de s'installer dans notre vie.

15. Le mardi 15 janvier 2008 à 21:13, par La Babole - site

Surtout qu'avoir des enfants, c'est pas rien... Alors si en plus, on choisit de bosser ! Faut pas pousser quand même

Voir ici -> lababole.free.fr/images/d...

(dommage que le code html soit considéré txt !)

16. Le mardi 15 janvier 2008 à 21:36, par Emmanuelle - site

je dirais qu' à trop considérer ce que la venue d'un enfant modifierait sur sa vie professionnelle, on peut passer à côté... et ce serait dommage pour celles et ceux qui ont envie de faire et d'éduquer des enfants. Il s'agit toujours de trouver le bon équilibre, le bon moment...
De mon côté : nous nous étions fixé à la fin de ma période d'essai sur mon premier emploi... donc après 5 mois dans l'entreprise j'ai annoncé ma grossesse. Mais une absence pour congé de maternité, ça se prépare... et on a le temps, entre l'annonce et le départ, d'organiser la reprise du poste pendant les 10 semaines de congé ! Pas comme si on se casse la jambe au ski avec absence de 3 mois dans la foulée.

Et puis j'étais jeune mariée, ils n'ont donc pas été trop surpris !

17. Le mardi 15 janvier 2008 à 21:37, par Corinne - site

@ tous : oui bien sûr, il y a l'envie, le désir d'avoir un enfant, son envie à lui aussi, comme le souligne Régine... Mais de nos jours, je n'ai pas l'impression que cela suffise. D'autres considérations sont à prendre en compte, non ? D'ailleurs, la dernière enquête de l'Insee le prouve : les femmes font des enfants de plus en plus tard, vers 30 ans. C'est qu'elles doivent bien peser les pour et les contre, et se prendre la tête

@ La Babole : pas d'inquiètude, le txt passe html lors de la validation du commentaire. Ta Babole m'a encore fait bien rire

@ Cécile : hélas, certaines femmes sont pires que des hommes...

Merci aux nouvelles (nouveaux ? avec les pseudos je ne sais pas très bien) d'avoir laissé un message ici : mc (bienvenue dans la blogosphère !), Mc (bien appréciables tes précisions), Titous (tu t'en es bien sortie, alors...), MyDa, Mo (un cercle vicieux, c'est exactement cela !).

18. Le mercredi 16 janvier 2008 à 09:16, par Blandine - site

Si poser la question d'un projet de grossesse est interdit lors d'un entretien il y a la fameuse (et légale) "comment vous voyez vous dans 5 et 10 ans?" et là PAF obligée de se déclarer future maman au moins dans les intentions.

Je me suis fait refouler d'un job en interne parce que j'approchais de la trentaine sans avoir encore d'enfants. J'avais été prise dès le 1er tour, contre un homme. C'était dans la poche et finalement ils ont rappelé l'homme, qui n'était pas chimiste comme le voulait le poste (alors que moi oui) mais qui avait pour lui de ne pas avoir d'utérus...
Et au final je suis tombée enceinte le jour où ils m'ont dit non ! Na !
Et tant mieux car cela aurait été triste d'attendre encore pour avoir ma Suzie !

19. Le mercredi 16 janvier 2008 à 09:43, par Mc

Merci Corrine pour ce bienvenue, je découvre ton blog et j'adore. Recruteur(se) nouveau-né dans le monde du travail j'aime beaucoup parcourir le net pour échanger et partager, et m'enrichir sur mon métier grâce aux expériences de chacun. Donc merci pour cet espace.

Pour en revenir au bébé, ce qui ci nous préoccupe, il faut clairement garder à l'esprit que même si cela engendre bien évidemment des préoccupations bassement matérielles de temps, de moyens etc, c'est quand même une chose magnifique qui, pour moi, passe devant tous mes projets de carrière.

Attention, ne pas lire ici que je sacrifierai mon travail à mes enfants, je veus absolument combiner les deux et je ne veux surtout pas passer à côté de l'un à cause de l'autre.

Enfin, j'ai la chance de travailler dans un environnement de travail assez agréable ou ce genre de situation ne m'empêchera pas d'évoluer dans mon travail ce qui, j'en suis tout à fait consciente, n'est pas le cas partout.

20. Le mercredi 16 janvier 2008 à 10:32, par Cécile

Mc a écrit : "Mieux vaut la jouer fine, si vous êtes assez au début de la grossesse et faire celle qui ne savait pas..."
Oui, on peut la jouer fine en début de grossesse... pas à la fin, où on la joue plutôt baleine ;-)))

21. Le mercredi 16 janvier 2008 à 12:02, par gé - site

Cécile, très drôle, le coup de la baleine

Le sujet me touche particulièrement... Non pas que j'ai des projets immédiats (il faudrait déjà trouver l'homme avec qui j'en ai envie), mais parce que depuis très jeune (ne criez pas au secours, mais je devais avoir 17 ans..), je fais des calculs invraisemblables pour savoir à quel était le meilleur moment pour avoir un bébé, à coup de "je finis mes études, puis je me donne 2 ans dans un premier poste, ensuite je change de boîte, pas possible avant encore 2 ans, ensuite hop, un MBA, après encore 2 ans histoire de consolider, puis je monte ma boîte, je bosse encore 2 ans et après je prends un associé histoire de souffler et de faire un premier bébé, et puis..."
Bref je vous passe toute la réflexion mais le premier devait arriver autour de mes 34 ans, et j'en avais à peine 17 quand je me suis mise à calculer tout ça, ça m'en donnait le tournis.
Aujourd'hui, à 30 ans, j'ai laissé tomber les calculs savants (même si par opportunités et hasards combinés je suis dans les clous, bizarrement) mais la question me fait toujours aussi peur. Je ne me sens pas du tout pressée, l'horloge bio n'a pas commencer à me titiller, mais j'ai peur de laisser le temps passer sans ménager de la place pour mes projets personnels, et d'un jour me réveiller vraiment tard et de faire un enfant n'importe comment, et avec n'importe qui, limite...
Oui, parce qu'en plus, moi qui n'avait jamais vraiment été célibataire, depuis 1 an et demi j'apprécie tellement mon célibat que je n'ai absolument aucune envie de me caser... J'ai beau croiser des garçons très gentils et qui ont très envie de construire quelque chose, c'est plus fort que moi, je finis par m'enfuir ! Ca ne va pas arranger mes affaires, surtout si on couple ça avec mon envie de repartir à l'étranger


Très bonne année, au fait, je vois qu'elle commence bien !

22. Le mercredi 16 janvier 2008 à 15:53, par Anne

Gé, on en revient à la question cruciale : en avoir envie ou pas , sans tenir compte des pressions de la société , de la famille , de son propre inconscient etc,etc... Encore un truc à donner le tournis!
En tout cas,c'est responsable d'y réfléchir et de pas faire le truc "parce que c'est dans l'ordre des choses",ne serait-ce que pour le bien de l'enfant.

Corinne : les femmes font des enfants de plus en plus tard,il est vrai.
Mais aussi en France en ce moment , la fécondité est meilleure que dans les autres pays européens pourtant c'est pas la joie.Par ailleurs,
elles commencent plus tard,certes mais elles terminent aussi de plus en plus tard,suivant en cela notre espérance de vie qui s'allonge,non?

23. Le mercredi 16 janvier 2008 à 15:57, par Anne

Juste une petite note ironique qui m'est venue en envoyant ce commentaire : si les chiffres de la fécondité sont à prendre avec autant de circonspection que ceux du chômage,j'ai tout faux et je bats ma coulpe!

24. Le mercredi 16 janvier 2008 à 19:44, par Corinne - site

@ Cécile (j'ai bien ri aussi avec la baleine LOL), Gé (vraiment ravie de te relire ici...), Blandine (bisous à Suzie) : merci pour vos témoignages !
@ Mc : oh, tu as en effet bien de la chance ! Merci "d'adorer" mon blog
@ Anne : tu as bien raison ! Et pour le sujet des chiffres fécondité/chômage, je pense qu'il y a moins intérêt à trafiquer les premiers que les seconds, non ?

25. Le mercredi 16 janvier 2008 à 21:02, par Fafa

euuuh la question que tu poses est un peu délicate je trouve.

Le bon moment pour faire un enfant c'est quand on en a envie pour celles qui en ont envie. Ensuite au vu de l'organisation sociale autour de ce point j'estime que cela fait partie du domaine privé et qu'en aucun cas ce type d'evenement ne doit interférer avec la vie professionnelle.
Je connais nombre de femmes lesquelles pour travailler en libéral en indé ou dans l'artisanat et le commerce n'ont pas eu le loisir de s'arrêter 20 ans et personne n'en a pâtit. Un enfant doit rester un choix personnel.

Je comprends malheureusement et partage parfois l'agacement des patrons : sur 5 embauches de femme en CDI a des postes différents 3 sont enceintes au bout de la première année. Ce qui en aucun cas n'est à l'avantage de l'emploi des femmes en entreprise. Hélas.
J'ai bien dit HELAS.

Maintenant il ne tient qu'à nous de changer "la norme" qui est d'un archaïsme répugnant sur ce point. Tant que nous sommes tributaires et dépendantes à ce point d'aménagements appliqués n'importe comment (ça va bien un an de congés accumulés pour accoucher ? c'est cool les filles ? vous les remettez quand vos corsets ?) et d'un système qui fait tout pour que bobonne retourne à ses fourneaux je resterai hélas sur la position que j'expose.

uuuhh biz quand même ?

26. Le mercredi 16 janvier 2008 à 21:49, par Cécile

Un congé de paternité plus long rééquilibrerait un peu les choses en faveur des femmes. Ben oui, si c'est aussi casse-pied pour le patron de voir le jeune papa s'absenter plusieurs semaines que de voir la jeune maman en congé de maternité, il hésitera moins à embaucher des femmes.

27. Le jeudi 17 janvier 2008 à 00:30, par poupette

Bonjour,

He bien, me concernant 27 ans, en CDD depuis que j'ai terminé mes études supérieures., je me suis toujours jusque là interdit de penser au bb, y compris malgré les "sollicitations" de mon ami (en CDI). car ma carrière compte beaucoup pour moi et je me suis toujours dit que je ne voulais pas me "griller". Seulement, je ne connais pas le temps qu'il faudra pour que je me stabilise, pour que je sois titularisée (si je le suis un jour).
Alors oui, des fois je m'interroge. Faudra t-il passer outre la situation pro instable, si dans quelques années elle ne s'est pas améliorée ?
Peut-être n'ai-je pas réellement envie d'un enfant aujourd'hui mais quand ce sera le cas, que ferai-je ?
Les hommes eux n'ont pas ce problème.
Et les études montrent que la naissance du premier enfant n'interfère en rien sur la carrière d'un homme (contrairement à celle d'une femme dont la carrière est sensiblement modifiée, notamment après la naissance du second enfant).
le chemin de la parité est encore long.

Amitiés.

28. Le jeudi 17 janvier 2008 à 11:26, par Corinne - site

@ Fafa : j'ai du mal à me faire à l'idée que seule l'envie de faire un enfant passe avant le reste. Imagine un couple au chômage avec cette envie... Mais peut-être suis-je une trop grande angoissée de la vie Sur les autres points de ton commentaire, je suis d'accord avec toi sur le fait que les dispositions actuelles incitent à materner plus longtemps, voire même à rester carrément à la maison. Là, le choix revient à l'intéressée, et l'employeur n'y peut pas grand chose. Mais je pense qu'aussi dans ce même cas, l'envie de pouponner n'est pas le seul critère à prendre en compte. Pour aller plus loin, je pense qu'il vaudrait mieux trouver des moyens d'aménager la double vie de la maman (famille/travail), plutôt que de multiplier les moyens pour qu'elle reste à la maison...
@ Cécile : dans ce cas, j'espère pour l'employeur qu'il n'a pas trop de couple travaillant ensemble dans sa propre boîte
@ Poupette : bienvenue ! Peut-être que lorsque tu en ressentiras l'envie, ta situation pro se sera éclaircie. Je l'espère pour toi

29. Le jeudi 17 janvier 2008 à 13:19, par Cécile

Poupette, moi aussi, je me suis longtemps dit "j'attends d'avoir un boulot stable avant de faire le bébé", malgré les sollicitations de mon compagnon. Et puis l'envie d'enfant s'est faite de plus en plus forte, et à 29 ans, ma p'tite chérie est arrivée, alors que j'étais en CDD. La fin de CDD a coïncidé avec le congé mater, et l'employeur m'a dit "on t'embauche, mais après ta grossesse". C'est clairement une discrimination à l'embauche, pour cause de grossesse. Et finalement, ça m'a aidée à rebondir : je n'ai pas voulu retourner dans cette société peu correcte envers les femmes enceintes, et je me suis fait ma situation petit à petit.
Conclusion (personnelle) : la situation professionnelle interfère un peu, retarde parfois la "mise en route" du bébé de quelques années, mais c'est surtout le désir d'enfant qui compte. Et le fait d'avoir un bébé n'est pas génant pour la carrière : pour l'employeur, c'est toujours un congé de mater qui ne tombera pas sur lui.

30. Le vendredi 18 janvier 2008 à 11:16, par Françoise - site

Pour ma part, j'ai effectivement attendu d'avoir une situation stable. Ensuite nous avons acheté une maison, puis l'envie vraie d'avoir un enfant est venue tout naturellement. La question ne s'est pas posée avant tout cela. J'avais besoin de stabilité dans mon petit monde pour passer à l'étape "enfant". Du coup, j'avais déjà 33 ans quand ma fille est née. Trois ans et demi plus tard, bébé 2 est arrivé (il a 3 mois)... et comme j'ai plus 20 ans ma bonne dame (!), je ne me vois pas recommencer l'aventure (les nausées, la baleine, les nuits coupées, la vigilance permanente jusqu'à ce que l'enfant ait 2-3 ans) une 3e fois dans 2-3 ans à l'aube de mes 40 ans. Donc voilà, je vais m'arrêter à deux enfants. Déjà avec deux je sens que l'organisation familiale avec nos deux temps plein va être du sport ! Je reprends dans 15 jours le boulot et je redoute la course infernale.

Puis va falloir refaire mes preuves au boulot. Parce que, c'est bien connu, une femme qui s'arrête de travailler 4 mois pour pouponner ne sait plus ce que c'est que de travailler. (Déjà qu'avec son gros ventre elle travaillait au ralenti !). Pour certains employeurs, la pause maternité est synonyme d'appauvrissement des neurones de la femme et perte de compétences (c'est vrai que pendant cette pause notre conversation s'est limitée à des "areuh areuh"). Et pour certains boss, une femme avec bébé ne pense plus qu'à sa progéniture et ne sait plus aussi bien se concentrer sur son travail.

31. Le vendredi 18 janvier 2008 à 11:45, par Mummy Active - site

Quand toi et ton homme en avait envie... Ou sinon c'est jamais....

32. Le vendredi 18 janvier 2008 à 12:17, par Cyrill

Pour ma part, le meilleur moment a été quand j'ai eu 4 ans d'ancienneté dans le poste : on n'a plus à faire ses preuves et on a tous les avantages sociaux qu'un début de contrat ne permet pas!. Ce n'était pas voulu, mais ça s'est passé comme cela. Il faut dire que j'ai été embauchée assez jeune dans ma boîte et célibataire de surcoit. Mais mon directeur l'a sans doute vu venir quand j'ai commencé à me mettre en couple!

Maintenant que j'ai enfin retrouvé du travail après une période de maternage/ chômage de 2 ans, il est clair que je n'ai pas du tout envie de retomber enceinte...maintenant du tout du moins. Mais dans 2- 3 ans, une fois que je serai bien dans mon nouveau poste, je ne me poserai pas la question de mon remplacement. Après tout, personne n'est irremplaçable!
Mais pour nuancer cela, il faut préciser que je ne connais pas ce qu'est un retour dans l'entreprise après un congé maternité, vu que j'ai démissionné à ce moment là pour suivre mon conjoint...

Autre sujet pas trop éloigné : je n'ai plus le même regard envers les collaboratrices qui vont avoir un BB depuis que j'en ai un : je suis ravie pour elles, alors qu'avant je râlais en pensant à tous les aménagements que la grossesse induirait sur l'organisation du travail du service et surtout de mon propre travail...!!!


PS : ravie d'avoir pris enfin le temps de mettre un post sur mon blog adorée.

33. Le vendredi 18 janvier 2008 à 18:05, par dorothée

Quand on a envie... c'est vite dit!!! Quand il veut bien venir aussi!

Nous avons "ramé" pendant 3 ans pour avoir un enfant, et je suis tombée enceinte bien entendu quand il ne le falait pas: le 1er mois d'un cdd de 6 mois (après 6 mois de chomage dans un secteur ou les femmes électriciennes ne sont pas encore d'usage.)

Etant réglo, je l'ai annoncé assez rapidement, mon contrat n'a biensure pas été renouvelé. Et tout le monde a été surpris que j'accouche au terme, 9 mois après: mon employeur était persuadé que j'étais enceinte avant la signature du contrat... Bonjour la confiance!

Donc je pense que c'est "un enfant quand on veut"; c'est à nous de faire évoluer notre carière. C'est un luxe, surement, mais un enfant est une telle richesse...

34. Le vendredi 18 janvier 2008 à 21:05, par Corinne - site

Dites donc : personne ici n'évoque trop le rôle ou le sentiment du compagnon/mari... Preuve que dans ce domaine c'est avant tout nous qui décidons ?

@ Mummy Active : sois la bienvenue !
@ Cyrill : ravie de ton retour

35. Le samedi 19 janvier 2008 à 18:23, par Une autre Corinne - site

Je n'ai pas d'enfants et n'en aurait pas (43 ans maintenant). Ce n'est pas forcément un choix, mais mon compagnon a 13 ans de plus que moi, et un enfant de 25 ans, donc le contexte n'était pas favorable plus tôt de toutes façons. Bref, c'est comme ça.
J'y trouve un avantage: plutôt que de me focaliser sur ma non-progéniture, je m'offre tout ce que je peux faire PARCE QUE je n'ai pas d'enfants. Voyages de dernière minute, choix professionnels risqués mais qui n'engagent que moi et ne mettent pas en danger des petits bouts de choux, etc ...
Et me voilà maintenant la remplaçante idéale de femmes en congés maternité !!!
Un peu plus âgée qu'elles mais pas trop, de l'expérience pour rebondir rapidement, un ventre encore plat, et pas d'angoisse de précarité à la fin du contrat de remplacement.

Je pensais faire de la pub pour ces capacités de remplacement, non pas dans les cabinets de recrutement, mais plutôt dans les salles d'attente des gynécos. Et cet article ainsi que les commentaires me ravivent cette idée. Proposer aux femmes enceintes un package : elles annoncent leur état en même temps qu'elles présentent la solution à leur employeur : la remplaçante !!! Et l'angoisse de la femme et du patron disparait.
Et tout le monde trouve son compte à ce que celles/ceux qui peuvent et puissent faire leur bébé en toute tranquillité.
Pour la petite histoire, mon idée de faire de la pub dans les salles d'attente a bien plu à l'ANPE. Mais je ne sais pas si les gynécos adhéreraient.

36. Le samedi 19 janvier 2008 à 18:39, par Une autre Corinne - site

Une anecdote au sujet des questions permises ou non à ce sujet.
J'ai eu mon premier job à 24 ans. J'ai eu droit à l'entretien à la question chargée de sous-entendus sur la venue prochaine d'un bébé ou non : "Et, sans vouloir rentrer dans votre intimité, vous vivez avec quelqu'un ?"
J'ai répondu : "Plus maintenant".

Cette réponse avait plusieurs avantages, même si pourtant je vivais avec "mon" homme qui l'est encore aujourd'hui.
- Je mentais, mais il était difficile de ne pas répondre, c'était demandé si "anodinement" ...
- Répondre "non" faisait célibataire déprimée qui allait tout faire pour se trouver un mec dans la boite, ou ça faisait "menteuse"
- Répondre "oui" faisait celle qui allait s'arrondir dans quelques mois.

A l'époque, je pensais avoir un jour des enfants, mais quand ?

Par ma réponse, j'ai empêché l'employeur d'aller plus loin : il se sentait d'une part gêné car il ne voulait pas entendre parler du stress d'une rupture, d'autre part rassuré en se disant que le temps que je retrouve quelqu'un et que j'envisage un enfant, il pourrait se passer pas mal de temps. Ouf, j'étais sauvée, mais tout de même, c'est lamentable d'être obligée de passer par de tels subterfuges.

Ceci dit, si cette pirouette peut servir à certaines ...

37. Le samedi 19 janvier 2008 à 19:46, par Louis CHATEL - site

Faut pas trop attendre non plus.... après ça fait des enfants de "vieux".

Bon WE :o)

38. Le dimanche 20 janvier 2008 à 13:52, par Corinne - site

@ Une autre Corinne : jamais à court d'idées ! Bravo ! Perso, je trouve vraiment excellente cette agence chargée de trouver la remplaçante d'une femme enceinte en congé de maternité ! Pourquoi les gynécos tiqueraient-ils ?
Sur ton deuxième commentaire : très bonne répartie !

@ Louis Chatel : tout dépend ce que l'on met derrière le mot "vieux"...
Bon dimanche !

39. Le dimanche 20 janvier 2008 à 14:23, par Az - site

Touchée pour l'illustration Corinne

40. Le dimanche 20 janvier 2008 à 14:56, par Une autre Corinne - site

@ Corinne : En fait, ce ne serait pas une agence chargée de trouver une remplaçante, je pense que les agences d'intérim jouent parfaitement ce rôle. Mais ce serait de faire le planton dans les salles d'attente, et de demander aux femmes présentes quel est leur métier et si éventuellement je pourrais les remplacer, si ça les intéresseraient que je propose mes services à leur boite pendant leur congé maternité, bref, qu'on en parle ensemble pour faire une démarche commune auprès de l'employeur.
Ou alors, parce que je n'ai pas le don d'ubiquité, de laisser une annonce/affiche chez plusieurs gynécos, qui dirait en gros ; "Vous êtes chargée de comm, enceinte et submergée de travail ? Je suis là pour vous aider à ce que cette période de transition se passe bien, assurer votre remplacement, et préparer votre retour dans les meilleures conditions de continuïté".
C'est là que je me demande si les gynécos seraient partants pour afficher cela, sachant que ça peut faire boule de neige et que leurs salles d'attentes deviendraient des panneaux de petites annonces et seraient ingérables. Cependant, je n'ai pas posé la question, ça vaudrait le coup que je le fasse.
Il y a aussi un aspect "mise à jour" : ce n'est pas le métier des gynécos de vérifier que telle ou telle proposition est encore d'actualité.
Donc cette idée est à creuser (elle rejoint un peu l'idée du Tshirt "Cherche job"), mais pas à faire n'importe comment ni à la va-vite.
Mais je trouve qu'elle est positive dans le sens entraide des femmes entre elles. C'est en quelque sorte les non-mères au service des mères, parce que les bébés des autres me ravissent, à défaut de m'extasier devant ma propre progéniture. Merci à elles, mères au service des non-mères qui, par procuration, me donnent mon lot indispensable de risettes et de areuh areuh par intermittence !

@Az : Très belle illustration.

41. Le dimanche 20 janvier 2008 à 15:15, par Corinne - site

@ Une autre Corinne : ah en effet ! Je n'avais pas compris ton idée sous cet angle là ! Je pense que les gynécos n'y verraient pas d'inconvénients, surtout si ce sont des gynécos femmes L'idée est vraiment bonne ! Tu te lances ?

@ Az : jamais deux sans trois...

42. Le dimanche 20 janvier 2008 à 20:01, par Alerte à Liège - site

Première visite sur ce blog! Il est vraiment super intéressant! Je reviendrai, c'est certain...

43. Le dimanche 20 janvier 2008 à 22:37, par couline

ça faisait longtemps que je n'etais pas venue...faute de temps mais drole de voir ce sujet...il y a quelques mois j'ai demandé conseil à corinne : devais dire lors de mon entretien que j'etais enceinte? j'ai fini par décider de le dire et au final il y avait 8 postes pour une trentaine de candidat et j'etais 4eme(je dois préciser que c'etait un concours de la fonctions public territoriale)
j'ai longtemps hésité avant de faire mon choix...maintenant je croix que j'ai eu de la chance...

44. Le lundi 21 janvier 2008 à 08:13, par Corinne - site

@ Alterte à Liège : sois la bienvenue ici !:-)
@ Couline : oui je me souviens bien de ta demande. Je précise que je t'avais plutôt conseillé de ne rien dire. Tu as finalement bien fait de ne pas m'écouter Je pense aussi que tu as eu de la chance. J'espère que tout se passe bien pour toi depuis.

45. Le lundi 21 janvier 2008 à 13:27, par Princesse Strudel - site

Mmmm... Jamais un employeur ne m'a posé la question sur mes projets bébé. Il faut dire que mon CV annonce clairement la couleur: "célibataire".

Ayant rencontré quelqu'un avec qui les choses deviennent sérieuses nous parlons bébé, et je me demande du coup s'il vaut mieux que je change de travail maintenant (histoire de boucler une nouvelle période d'essai et de m'installer dans mon poste "bien avant" un congé mat), ou si je devrais plutôt rester en poste là où je suis actuellement (j'ai bien pris mes marques, et je devrais avoir une promotion au printemps, mais c'est loin du domicile de mon ami, et, pour diverses raisons, il ne peut pas déménager).
Sachant bien sûr qu'un congé mat' se prépare, et que je n'ai pas l'intention de disparaître du jour au lendemain en laissant tout le monde se débrouiller au pied levé. Sachant aussi que je fais un bébé pour m'en occuper, et que je compte bien prendre un ou deux ans de congé parental. Sachant enfin que je peux exercer mon travail pour partie depuis mon domicile.
Ayant une situation stable, le bébé, ce sera donc pour moi: quand le père et moi l'aurons décidé, et... que bébé voudra bien arriver. :+)
Strudel, chanceuse

46. Le lundi 21 janvier 2008 à 14:23, par Cécile

Une autre Corinne me fait penser à un avantage du congé de maternité : cela donne l'occasion à des jeunes d'avoir leur première expérience professionnelle.
C'est en remplaçant une femme en congé de maternité que j'ai commencé à bosser dans ma branche actuelle. Et je connais plein d'autres personnes, hommes et femmes, qui ont eu leur premier job comme ça. L'employeur n'a ni le temps ni les moyens de passer des jours à trouver la perle rare (surtout qu'il est généralement radin) et accepte donc de donner leur chance à des quasi-débutants.
A une époque où il est si difficile de se faire sa première expérience, où les stages remplacent les vrais boulots, il est bon de se souvenir que les femmes qui font des bébés facilitent l'entrée dans la vie active de nombreux jeunes, grâce au remplacement du congé de maternité.

47. Le mardi 22 janvier 2008 à 11:55, par Fanette - site

J'ai laissé passer l'âge d'avoir un deuxième pensant pouvoir trouver un emploi stable avant, c'est l'erreur à ne pas commettre, vosu voulez un enfant faites le, la situation s'arrenge forcément plsu tard.
Je ne regrette rien, j'ai un enfant mais ce serait à refaire...

48. Le mardi 22 janvier 2008 à 15:17, par Corinne - site

@ Princesse Strudel : apparemment tout a été bien réfléchi et prévu
@ Cécile : tiens, je n'avais pas du tout pensé à cet avantage-là ! Merci !
@ Fanette : sois la bienvenue et merci de nous avoir fait partager ce "demi" regret...

49. Le mardi 22 janvier 2008 à 18:02, par Une autre Corinne - site

Je rebondis sur le commentaire de Cécile : Et si enfin on parlait des avantages que la femme enceinte "crée" en "créant" un enfant ? Au lieu de n'en voir que les désavantages pour le milieu du travail.
Formation des jeunes, opportunités pour des personnes voulant intervenir en mission ... Et pour l'employeur, une occasion de connaître une nouvelle personne pendant un temps donné, et, qui sait, découvrir des compétences qui peuvent lui servir ensuite dans un autre poste ou plus tard. Et il y en a certainement d'autres.
Bref, encore un changement de culture à initier !

50. Le mercredi 23 janvier 2008 à 15:28, par Lilia - site

100% d'accord avec Cécile sur ses commentaires:
Ne jamais mentionner son état de grossesse au moment de l'entretien d'embauche. Et pour le congé maternité, c'est une occasion inouie d'entrer dans une bonne entreprise pour un ou une candidate qui n'aurait pas eu aussi facilement sa chance, en général les employeurs sont beaucoup moins exigeants vue l'urgence. Et un an d'expérience est quand même notable. En tout cas celle qui me remplace en ce moment est aux anges même si elle galère un peu car parachutée à mon poste sans beaucoup de préparation. Mais elle sait bien qu'elle n'avait quasiment pas de chance d'avoir ce même poste si ce n'était dans le cadre d'un remplacement en congé maternité.

Sinon pour répondre à ta question en fin de billet, je dirais que le "bon" moment serait au mieux quand on décroche un CDI on le "fait" au bout d'un an quand on se stabilise, sinon entre 2 CDD.

Mais je tiens à insister sur les avantages énormes dans certains pays comme la France ou le Canada qui garantissent le poste au retour.
Aux États-Unis, le congé légal est de 12 semaines après l'accouchement. Au-delà c'est sans indemnité et si l'employeur est d'accord que tu t'absentes, sinon il n'est pas tenu de te reprendre.
C'est révoltant mais les femmes semblent composer avec là-bas sans broncher. Je me demande encore comment se fait-il qu'ils font encore autant d'enfants sans presque aucune aide ni prestations.

51. Le mercredi 23 janvier 2008 à 18:50, par Corinne - site

@ Lilia : toujours intéressant de savoir ce qui se fait ailleurs pour parfois se rendre compte de la chance que l'on a à vivre en France

52. Le jeudi 24 janvier 2008 à 11:54, par Claude - site

Le bon moment, pour faire un enfant, c'est quand on est prête. Je vous dis ça du fond de mes 63 ans. Moi, j'étais prête vers les 35 ans. Pas avant, mais le problème, c'est qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans ce domaine-là. Et l'enfant n'est arrivé, après moult péripéties qu'à la quarantaine.
Et oui, Louis, ça a fait une enfant de vieux ! Ma fille de 23 ans a une mère qui a quarante ans de plus qu'elle. C'était déjà le cas de ma mère pour cause de deuxième guerre mondiale.
Les vieux qui n'ont pas d'enfants sont traités d'égoïstes et les vieux qui en ont, on pense qu'ils sont trop vieux pour en avoir et auraient pu mieux faire.
En bref, les vieux sont toujours perdants, pour ceux pour qui le mot 'vieux' et tout ce que ça recouvre, est un mot péjoratif.

Rappelez-vous que la vieillesse et la mort sont les deux seules choses que nous avons tous et toutes en commun et qu'il ne tient qu'à nous de les vivre intelligemment au lieu de perdre notre temps à nous juger les uns les autres et à écrire sans réfléchir.

Pardon Corinne de ce petit mouvement d'humeur.

53. Le jeudi 24 janvier 2008 à 14:32, par Corinne - site

@ Claude : j'adore ton mouvement d'humeur !!!

54. Le jeudi 24 janvier 2008 à 20:03, par Claude - site

Merci, Corinne, je mets ça de côté pour un billet ultérieur sur mon blog.
C'est d'ailleurs ce qui me plaît dans la blogosphère, on repense à des choses qu'on avait oubliées, grâce aux réactions des autres.

55. Le vendredi 1 février 2008 à 16:42, par G

hahaha... parlons-en...
Je me pose la question en ce moment !

Bisous

56. Le dimanche 24 février 2008 à 12:33, par cxu - site

Je suis un homme, je travaille dans le recrutement, et il m'arrive à mon tour d'être candidat (en veille actuellement pour changer de poste vers des fonctions RH plus élargies... à bon entendeur, salut), et il m'est arrivé en entretien de m'entendre poser cette question à la fois interdite et hors sujet :

"Vous avez des enfants ?".

A 37 ans et n'en n'ayant pas bien que marié depuis 6 ans et essayant d'en faire depuis 5, c'est un sujet un peu sensible et je n'ai pas eu la répartie qui aurait été nécessaire en répondant par exemple :

"Combien en faut-il, selon vous, pour être efficace à ce poste ?"

Cette question m'a un peu désarçonné venant d'une femme qui devant une réponse bêtement négative a insisté en rebondissant sur mes projets sans doute proche d'en avoir.

Je comprends à la fois le fond de sa question car le poste nécessitait des disponibilités horaires assez larges du fait des nombreux déplacements. En même temps, la question est effectivement illégale mais comment faire pour ne pas y répondre ?
En tant que RH moi-même, j'aurais pu souligner cette illégalité mais le risque est de passer pour un procédurier et la solution de facilité et de ne pas me retenir pour ne pas être embêté plus tard sur d'autres sujets en cours de carrière. Ce qui n'est pas du tout dans mon état d'esprit.

J'aurais attendu juste un peu plus de tact et de professionnalisme de la part d'une DRH qui recrute son adjoint direct. Je n'ai pas été retenu pour le poste et je pense réellement que c'est une des questions qui m'aura fermé la porte. Aujourd'hui, 6 mois plus tard, l'offre cours toujours sur différents sites : elle n'a toujours pas trouvé son collaborateur...

57. Le lundi 3 mars 2008 à 20:59, par uncouple

Justement moi c'est la question que je me pose ...

Je viens d'être embauché en CDD (contact avec les enfants)normalement pour une durée de 3 ans ..Mais voila dés février l'envie sérieusement est là(les conditions aussi d'ailleurs sont la !!) . .

Devoir attendre les 3 ans,impossible .En même temps quand j'ai signé c'était en me disant "ainsi en étant en contact avec les enfants ce manque sera comblé"..Pas du tout,si cela a marché pendant un moment,aujourd'hui j'ai du mal à me dire que je dois encore attendre ...

Mon seul souci c'est que j'ai peur que mon employeur le prenne mal ..

58. Le mercredi 5 mars 2008 à 13:52, par tifoune

Moi ce qui me dérange , si j'ai un travail (cdd ou cdi) est ce que je vais avoir le droit à mon congé mat? je pense pas mais je préfère demander au expert, car là j'ai pas de travail , mais j'ai envie d'avoir un enfant, je sais qu'il faut être minimum 1 an dans l'entreprise pour avoir je crois son congé mat. , je sais même pas si j'aurais le droit a perçevoir quelquechose de la caf ou autre organisme ! alors tous ça me fait terriblement peur, je sais plus quoi faire! c'est vrai que je ne dirais rien à mes employeurs si je travail, car sinon c'est foutu, rien que pour vous dire, je devais avoir un cdd, mais j'ai dit que je pensais a peut être avoir un enfant pour l'année prochaine, et là plus de nouvelle de l'entreprise, c'est quand même honteux!!!(trop franche) .
On nous oblige a mentir, c'est quand même affolant!


Que dois-je faire?

59. Le dimanche 9 mars 2008 à 17:00, par Corinne - site

@ cxu : sois le bienvenu ici ! Toujours ravie d'accueillir un homme sur ce blog... Merci pour ton expérience. Bizarrement, je ne pensais même pas que l'on puisse poser la question des enfants à un candidat !!! Je comprends qu'elle t'ait surprise et que ta répartie (vraiment géniale !) ne te soit venue qu'après... Si tu penses que cette question a fait capoter ton recrutement, moi je pense que cette DRH risque de chercher longtemps avant de trouver l'oiseau rare... Et apparemment, c'est le cas...

@ uncouple : bienvenue aussi ! Sache que ton employeur n'a pas le droit de te virer si tu tombes enceinte. Alors pourquoi attendre les 3 ans fatidiques ?

@ tifoune : bienvenue aussi ! Sache que tu as droit à ton congé maternité quelque soit ton contrat de travail, qu'il soit long ou court. Si tu es au chomage et que tu as travaillé avant, tu peux bénéficier d'indemnités journalières, calculées sur ton ancienne activité de salariée. Rapproche toi de la Caf pour les conditions. Si pour avoir un job, nous sommes obligés de mentir sur notre désir ou non d'enfant, je suis pour. En même temps, je ne pense pas que l'employeur soit dupe non plus...

60. Le lundi 16 février 2009 à 13:53, par Bulle - site

Sur le sujet, mon association va projeter à Paris un film qui s'appelle "L'embarras du choix". Ce sont des interviews de femmes qui n'ont pas voulu d'enfants, elles expliquent comment ça s'est fait et comment elles conçoivent leur féminité en dehors de la maternité.

Pour les parisiens, n'hésitez pas à venir : ça se passera à l'Atoll 13 dans le 13ème arrondissement, entrée en participation libre, le vendredi 20 mars 2009 à partir de 20h !

Le film dure 66 minutes et la réalisatrice (Isabelle Taveneau) sera là pour débattre !

Plus d'infos : Une bulle dans le cadre : www.unebulledanslecadre.org

Et sinon, le film existe aussi en dvd, ed. La Famille Digitale. www.lafamilledigitale.org...